J’ai pensé que pour empêcher la propagation de l’intégrisme
musulman, il suffirait de bombarder Téhéran avec des cochons vivants. (David
Crosby, 1989)
Je
crois que nous avions raison au sujet de l'acide (LSD) et de la marijuana. Ils
nous ont effectivement détachés du passé et apportés une nouvelle perspective,
une façon de nous positionner en marge de la société rigide. Il y a une sorte
de connaissance que vous donne le LSD au niveau cellulaire, à propos de ce qui
se passe lors de la naissance, de la croissance, de la mort et de n'importe
quoi d'autre. Que ça vous plaise ou non, c'est vrai que les substances
psychédéliques sont une façon d'acquérir une énorme sagacité dans
l'introspection vitale. (David Crosby)
Kanye West ne sait ni chanter, ni écrire, ni jouer d’un
instrument. Ce qui me met hors de moi, c’est quand il déclare : « Je suis
la plus grande rockstar vivante de la planète ». Il faut vraiment que
quelqu’un l’emmène voir Stevie Wonder pour qu’il comprenne ce qu’est une star,
et ensuite lui faire découvrir le répertoire de Ray Charles pour qu’il apprenne
à chanter (David Crosby, sur le plateau de l’émission américaine d’Andy Cohen :
Watch What Happens Live, 28 octobre
2016).
La
musique est extrêmement importante, particulièrement dans le chaos présent.
On
a de très fortes personnalités, et on veut que nos vies soient vécues de la
façon qu'on veut qu'elles le soient.
Parler
de Woodstock, c’est comme parler de la seconde guerre mondiale. (Graham Nash)
Ted Nugent est un crétin sans cerveau. Même sans faire d'effort,
je suis plus malin que lui (David Crosby, avril 2017).
A
PROPOS DE CROSBY STILLS & NASH |
David Crosby, cette âme perdue... après avoir pris tellement de
substances tout au long de sa vie, il en a perdu sa logique et ses capacités de
compréhension. Ça ne me surprend pas, je suis surtout triste pour lui (Ted
Nugent, en réaction à Crosby qui a commenté sa photo serrant la main de
Trump : « Tout est dit avec cette photo… les deux sourires les plus
faux de l’histoire, quelle paire de connards », WABC Radio , avril 2017).
Stephen Stills arrive en jet privé de Los Angeles à l’été 1977,
en début de la tournée française de Véronique Sanson. Dîner, et là :
dispute. Stephen prend un couteau et lui plante dans la main. Elle avait la
main qui tenait à la table, il a fallu arracher le couteau pour enlever la
main. Urgences. Médecins. Ils lui font des points de suture. Tous les soirs
elle enlevait son pansement, elle jouait du piano, elle chantait, le sang
pissait sur le piano. Elle remettait le pansement et elle rechantait le
lendemain (Claude Wild, manager de Véronique Sanson).
Quitter Stills était très compliqué parce qu’il ne voulait pas.
Et puis ce n’était pas un type très calme non plus. Il y avait beaucoup de
violence qui était générée par tous ces produits qui changent votre
comportement, votre manière de vivre et votre façon de réagir aux choses
(Véronique Sanson, Un jour un destin,
France 2, 2016).
Il ne voulait pas que j’ai la garde de mon fils Christopher mais
seulement par orgueil. Parce qu’avec son métier, sa vie, il n’aurait pas pu
s’occuper de lui (Véronique Sanson, Un
jour un destin, France 2, 2016).
C’était en Amérique, et je ne savais pas comment faire. Je
déteste les armes à feu. Donc l’arme blanche ? Il était tellement plus fort que
moi qu’il aurait pu me l’arracher en deux secondes. Alors le pousser d’une
falaise lors d’une randonnée à cheval dans le Colorado ? Ou le jeter du bateau
? J’ai tout imaginé sans penser une seconde que c’était le père de mon fils. Je
n’en pouvais plus, c’est tout. Et dans mon désarroi, j’ai demandé à un de mes
musiciens : « Tu crois que ça coûterait combien de mettre un contrat sur sa
tête ? » Il m’a répondu : « Je peux te le dire parce que je me suis renseigné
pour ma femme et figure-toi que c’est moins cher de se débarrasser d’un homme. À moi, cela me coûterait 15 000
dollars, à toi seulement 9 000. » Ce n’était rien pour en finir en deux
secondes… Mais j’ai imaginé qu’on pourrait ensuite me faire chanter, que tout
ça était en fait très compliqué… (Véronique Sanson, Le Monde, février 2017).
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