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CITATIONS

 

5 cordes, 3 clés, 2 doigts, et pour mettre tout ça en musique, 1 trou du cul : moi. (Keith Richards, The Rolling Stones)


A l'époque de Definitely Maybe, j'étais plus inspiré pour écrire des chansons. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais pas d'argent. Maintenant je suis moins crédible que lorsque j'avais 20 ans. (Noel Gallagher, Oasis, 2004)


« Alan's Psychedelic Breakfast » était une autre bonne idée. Les bruits de cuisinière à gaz, les crépitements, les marmites en ébullition, tout ça n'a pas vraiment marché sur le disque mais c'était très amusant à faire. Je n'ai jamais entendu Roger  Waters revendiquer ce morceau, ce qui me fait penser que ça devait être une idée de groupe (Nick Mason, Pink Floyd, album Atom Heart Mother, Mojo Magazine, mai 1994).


Assez curieusement, plus tu écris et plus c’est dur parce qu’il faut trouver d’autres façons d’exprimer des émotions familières et très souvent semblables. Le danger est de se reposer sur une certaine imagerie qui conduit à  se répéter, je déteste ça. (Robert Smith, The Cure, 1985)


Au départ, le peintre a une toile. L'écrivain a une feuille de papier. Le musicien, lui, a le silence. (Keith Richards, The Rolling Stones)


Aujourd’hui, je ferais bien un titre où il y aurait des bugs, la petite abeille qui resterait collée sur l’écran, tout ce qui nous fait perdre du temps sur les ordinateurs. D’ailleurs, le mien est tombé en panne il y a six mois, je ne l’ai pas fait réparer, et depuis je gagne un temps fou. (Jean-Louis Aubert)


Avant d'écrire une oeuvre, j'en fais plusieurs fois le tour, en compagnie de moi-même (Erik Satie).


Avant j’écrivais sur ma vie, sur les gens que je côtoyais, mais maintenant je ne sais plus. J’aimerais parler de politique, mais est-ce vraiment mon rôle ? Je ne suis peut être pas assez intelligente. J’ai l’impression d’être plus coincée par le showbiz que mes amies d’enfance par leurs maris et leurs mômes. (Michelle Shocked, 1988)


Avant je regardais les livres en me demandant comment on pouvait faire quelque chose avec autant de mots. Mais mon divorce et le fait d'être tombé amoureux de quelqu'un d'autre a libéré mon habilité à écrire plus que des chansons (Roger Waters, Pink Floyd).


Avec la douleur, on ne crée pas. (Bertrand Cantat, Noir Désir)


Avec un mauvais texte français, tu passes tout de suite pour un con, c’est beaucoup plus excitant comme challenge (Mathias Malzieu, Dionysos, Longueur d’Ondes, 1999).


C'est aux toilettes que j'ai composé mes meilleures chansons. (Paul McCartney)


C’est clair, je ne suis pas un poète. Ce sont les frustrations de la vie quotidienne qui m’inspirent. C’est une  bonne façon d’évacuer cette merde. Autrement, je deviendrais congelé. Je finirais par bousiller mon appart’, ou faire d’autres conneries de ce genre. (Layne Staley, Alice In Chains, 1991)


C’est de plus en plus difficile d’écrire des chansons. Et moi ça me mine complètement d’avoir un disque à faire parce que je suis toujours bourrée de doutes et je me dis que ce que je fais n’est pas bien. J’ai toujours peur de me copier, de dire les mêmes choses, et tout ça m’angoisse (Véronique Sanson, Pollen, 1er novembre 1986).


C'est difficile de se renouveler. Il faut toujours que ce soit un angle nouveau pour pouvoir continuer sans que ce soit artificiel. Toute la gymnastique est là. (Kent Cockenstock)


C’est étrange, quand j’écris je suis heureuse. Comme tous ceux qui écrivent, je suppose. Mais je repousse toujours l’échéance. Je ne parviens à  travailler que dans l’urgence. Que lorsque je vois arriver la limite du temps qui m’est ou que je me suis imparti. Il est vrai que plus on écrit, plus ça devient facile. C’est démarrer qui coûte le plus. (Marianne Faithfull, 1995)


C’est le pied. Je suis assis sur mon lit, en Californie, et j’écris une chanson que chacun, à travers le monde, est capable d’écouter. Quand nous allons ensuite en Allemagne ou en Italie, ces personnes connaissent les paroles par cœur ! Cela me souffle sincèrement. (Mark Hoppus, Blink-182)


C’est l’un des trucs fabuleux de la composition de chansons : ce n’est pas une expérience intellectuelle. On peut évidemment avoir à se servir de son cerveau ici et là mais, au fond, c’est surtout la capacité à saisir des moments. (Keith Richards, The Rolling Stones)


C’est vraiment dur d’écrire une chanson quand tu n’as pas le temps de t’asseoir et d’avoir l’esprit clair. (Jeremy Gara, Arcade Fire)


C'était vraiment très stressant d'attendre que Syd Barrett vienne avec les chansons pour le deuxième album. Tout le monde l'attendait, et il n'a pas pu le faire. « Jugband Blues » est une chanson très triste, le témoignage d'une dépression nerveuse. La dernière chanson que Syd écrivit pour le groupe, « Vegetable Man », était faite pour ces sessions mais ça n'a jamais abouti. Il l'a écrite dans ma maison ; c'est juste une description de ce qu'il porte. C'est très troublant. Roger Waters l'a écartée de l'album car elle était trop sombre, et c'est vrai qu'elle l'est. Ça ressemble à des éclairs de conscience (Peter Jenner, à propos de l’album A Saucerful of Secrets, Mojo Magazine, mai 1994).


Ce n’est pas toujours facile à assumer le travail de composition. Je me rends compte que je suis encore avec Mary uniquement parce qu’elle a toujours été incroyablement tolérante envers cette flamme qui m’anime. Je ne vis que pour ma musique, le reste n’a pas d’importance. (Robert Smith, The Cure)


Ce qui est intéressant dans nos textes c’est que Mike et moi en sommes tous deux responsables, c’est intéressant pour deux personnes de mettre des idées en commun pour former une histoire. On passe beaucoup de temps à discuter et à essayer de trouver des idées communes, qui fonctionnent, je crois que c’est une autre raison pour laquelle les gens peuvent s’identifier à notre musique, ce n’est pas juste le point de vue d’une seule personne, c’est une collaboration. (Linkin Park)


Ce qui m’intéresse moi c’est de faire, d’enregistrer, d’écrire. Cet été en juillet, août, par exemple j’ai écrit un album entier donc ce qui m’intéresse maintenant c’est de l’enregistrer. J’ai écrit tous ça sans forcer. Je pense que chacun a son rythme il y a des écrivains qui sortent un bouquin tous les dix ans, d’autres un par an, d’autres deux par an. Simenon par exemple en sortait cinq par an. Chacun son rythme. Je ne pense pas qu’il y ait un rythme qu’on doive imposer à chacun. Chacun fait suivant sa créativité (Jean-Louis Murat, 2003).


Certains remasterisent leurs albums six, sept fois, le remixent trois, quatre fois, prennent un million d’heures. Ensuite, ils ré-écoutent la démo et disent : « ça sonne tellement mieux que le mix final » (Jack White, The  White Stripes).


Ces dernières années, j’ai peint des centaines de toiles. Je m’y mettais à chaque fois qu’il y avait quelque chose que je ne pouvais pas exprimer en musique. Je m’y mettais pour me décontracter, uniquement pour mon propre plaisir. (Brian Warner, Marilyn Manson)


Chacun des accords, chacune des mélodies écrites par les Beatles étaient issus de chansons qu’on connaissait tous. La plupart des chansons signées Lennon/MCCartney, je pourrais vous dire exactement d’où elles viennent. (George Harrisson, ex Beatles, 1993)


Chaque fois que j’écris quelque chose, j’ai l’impression d’être fini. Je crois que tous les gens qui écrivent doivent ressentir le même sentiment. Quelle que le soit la forme employée. Tu fais un bon truc, tu te sens soulagé. Et aussitôt tu te demandes ce que tu vas pouvoir faire la prochaine fois. Je pensais que c’était le genre de sensation qui s’estompait avec le temps, qu’on finissait par reposer sur une certaine habitude ou une certaine technique, mais ce n’est pas le cas. En fait, ça ne fait qu’empirer. (Joe Strummer, The Clash, 1982)


Chaque fois que je fais un album, j'ai tendance à prendre le chemin du suicide commercial parce que je me révolte contre le dernier album que j'ai fait, surtout s'il a eu du succès. C'est une façon d'éviter que cela devienne trop confortable, car alors j'écris mal – j'écris des chansons nulles. (David Bowie, Record Collector, 1993)


Chez les écrivains, il n’y a rien de mal avec la mélancolie. C’est une couleur importante dans l’écriture (Paul McCartney).


Composer, travailler la musique, les textes, la poésie, c’est descendre au fond du puits et je n’en ai pas la force. (Bertrand Cantat, Noir Désir)


Composer un album, c'est jouer à se vider, éliminer un tas de notes qui t'empêtrent la tête (Jacques Dutronc).


Côté inspiration, je n'ai pas beaucoup changé de point de vue depuis mes 12 ans. J'ai une mentalité d'enfant de 12 ans. J'avais un frère qui était dans Kerouac et il m'a donné à lire "Sur la route" à cet âge là. C'est encore une grosse influence. (Rolling Stone, février 1974)


Coté textes, ce que je fais est merdique. Je ne suis malheureusement pas John Lennon. (Noel Gallagher, Oasis, 1996)


Croyez-vous que je pense à un sacré violon quand l'Esprit me parle, et que j'écris ce qu'il me dicte ? (Ludwig van Beethoven).


Dans le groupe chacun écoute des trucs que les autres n'écoutent pas et mis ensemble ça donne Haine Brigade, et tout le monde s'y retrouve. On trouve que c'est bien que l'on soit tous différents. Si on écoutait, si on aimait les mêmes choses, ça restreindrait la créativité. Dans ce genre de groupe où tout le monde aime la même chose, soit tous les membres évoluent en même temps, soit il y a cassure rapidement. (Haine Brigade)


Dans l’obscurité j’avance au clair de ma plume. (Grand Corps Malade, Midi 20)


Dans ma vie, j'ai écris trois chansons et deux d'entre elles étaient à chier. Mais j'ai écrit le refrain de Columbia. Je ne suis pas complètement inutile. (Liam Gallagher, Oasis, 1995)


Dans mes chansons, parfois tout démarre à  partir d’un simple titre. Ensuite je construis l’histoire en me basant dessus. Je me fais une liste et je la relis. Au bout d’un moment quelque chose finit par accrocher mon imagination et je développe. Je m’installe chez moi au piano et la chanson se construit peu à peu. En général j’aime assez travailler la nuit. (Tom Waits, 1983)


Dans mes compositions, j'ai recours à un système de poids, d'équilibres, de tensions et de relâchements maîtrisés - un système d'une certaine manière similaire à l'esthétique de Varèse. (Frank Zappa)


Dans sa carrière, un artiste rencontre souvent des situations absurdes, tout le monde pense par exemple que j’ai écrit « Every Kind Of  People » pour Robert Palmer. La vérité est que cette chanson devait figurer sur un de mes albums, mais qu’elle fut rejetée par ma maison de disques. Lorsque cet idiot en a fait un tube, ça a été plutôt frustrant ! (Andy Frazer, ex Free, 1990)


Dans un groupe comme Marillion, travailler ensemble devient aussi naturel que de respirer. Tout ce que nous créons fait partie intégrante de notre identité et il serait totalement impensable de faire autre chose. En tant qu'artiste, tout ce à quoi vous aspirez, c'est cette liberté de créer, de suivre le chemin qui vous chante, c'est tout ce qui compte. Ce qui compte, ce n'est pas d'être riche ou d'avoir du succès, c'est d'avoir la liberté de créer l'art que vous voulez créer. (Steve Rothery, Marillion)


Dans un sens, notre travail ressemble à la pêche. Vous pouvez avoir le meilleur équipement sonore du monde, mais vous ne saurez jamais où se trouvent les meilleurs poissons, les meilleures chansons. (Chris Martin, Coldplay)


De nos jours et depuis un petit moment maintenant, les moyens de créations sont infinis... Je m'y perds, un peu comme un existentialiste embarrassé par sa liberté. C'est trop ! J'ai besoin de commencer avec quelque chose de simple, de basique, et c'est mon dobro. Des mots simples, des mélodies simples, tout vient de là. (Rocco DeLuca)


Depuis que j'ai eu ma fille, j'ai compris qu'on n'est pas obligé de boire une bouteille de whisky pour écrire (Pink).


Do it. (Jerry Rubin, 1968)


Do it yourself. (Malcolm Mclaren, 1977)


Écrire des chansons, c'est au fond comme faire la cour à une femme. La plupart du temps, c'est toute une affaire. (Léonard Cohen, 1972)


Écrire des chansons c'est comme l'amour ; plus on écrit, plus on doit écrire. (Julien Clerc)


Écrire des chansons, c’est un peu comme écrire un livre, un poème, une pièce. On a tendance à remettre cela au lendemain jusqu’au moment où cela doit être vraiment fini. (Paul McCartney, 1966)


Écrire des chansons, c’est un véritable défi, c’est un travail passionnant, c’est une drogue. Quand on y a pris goût, on ne pense qu’à écrire. Une fois qu’on a commencé, on ne peut plus s’arrêter, on est comme un junkie. (Bryan Adams,  1996)


Écrire est une chose nécessaire pour moi, juste pour me garder au niveau. Ça a des effets bénéfiques sur ma vie (Nick Cave).


Écrire est une souffrance, car l'on est confronté sans cesse à soi (Françoise Hardy).


Écrire une chanson avec un type est sans doute une expérience plus érotique que d’avoir des relations sexuelles avec lui. Les gens sont vraiment étroits d’esprit quand ils considèrent que l’érotisme, ce sont des bas résilles ou du sexe hardcore. Tout peut être sexy : mettre ses bas le matin, acheter du lait, rire, parler au téléphone… (Björk)


Écrire une chanson, c'est comme une chasse. Vous devez placer vos instruments comme vous placez des pièges pour capturer un animal dans la forêt (Björk).


Écrire une chanson, ce n'est pas du mille-feuille (Pierre Perret).


Elle était captivée par la “performance”, elle s'essayait à tout. Au cabaret comme au théâtre d'avant-garde. Elle voulait intérioriser toutes les formes de diction pour les restituer à sa manière, les explorer jusqu'à la transe. Elle sentait que le mariage de la poésie et du rock le plus brut pouvait accoucher d'une énergie explosive. (Lenny Kaye à propos de Patti Smith)


En fait, avec le temps qui passe, les éléments visuels – la fumée, le feu, la peur – restent présents, mais ce qui est le plus fort, c'est le souvenir du dernier jour d'enregistrement, au Grand Hotel. Martin Birch, notre manager, nous avait dit : « J'ai une mauvaise nouvelle : il nous manque sept minutes de son. Et il ne nous reste que 24 heures ». Alors il a proposé qu'on écoute les prises qu'on avait faites le premier jour, pour le soundcheck. Et là-dedans, il y avait les bases de ce qui allait devenir « Smoke on the Water ». Roger Glover, le bassiste, a proposé qu'on écrive des paroles sur ce qu'on venait de vivre. Ce moment-là a été la conclusion de l'enregistrement le plus dramatique qui ait jamais eu lieu ! (Ian Gillian, Deep Purple, à propos de l'incendie du casino de Montreux qui eut lieu le 4 décembre 1971 pendant une prestation de Frank Zappa).


En général je suis la tête dans les chansons et c’est l’instinct, le subconscient qui me guide. Bizarre, mais plus tu maîtrises les choses, plus elles t’échappent. Je m’attache beaucoup aux premières impulsions et à une rigueur comme l’écriture automatique. Il faut que cela vienne malgré moi. Quand je me surprends moi-même, alors c’est que je suis sur la bonne voie. Je découvre souvent mes CD en même temps que le public. Sur le moment, je n’ai pas de vision globale. (Matthieu Chédid)


Évidemment, maintenant, mon album préféré c'est Be. Ça peut paraître bizarre, ou même prétentieux parce que j'ai toujours pensé que le dernier album que l'on faisait était le meilleur et ce pour une raison très simple : j'écris toujours la musique que j'ai envie d'entendre, et cet album est exactement la musique que j'ai envie d'entendre en ce moment, alors qu'elle n'existait pas jusqu'ici. Ce serait quand même bizarre de faire un album et de dire qu'il est moins bien que celui d'avant, parce qu'alors, pourquoi le sortir ? Ce qui motive, c'est de faire quelque chose d'encore mieux que la fois d'avant. Mais c'est aux gens de décider quel album ils préfèrent. Pour être honnête, je pense que je dirai toujours que le dernier album est le meilleur. (Daniel Gildenlöw, Pain of Salvation)


Excusez-moi j’embrasse le ciel. (Jimi Hendrix, 1967)


Faire un album c'est comme faire des hot dogs. On les apprécie plus quand on ne sait pas comment c'est fait (Bono, U2).


Faire un disque n'a rien d'objectif, ce n'est pas comme compter des pêches dans un panier. L'objectivité n'a pas sa place dans la partie créative du processus d'enregistrement. Du côté technique, oui. L'équipement et la technique doivent être adaptés au résultat désiré, et la plupart du temps cela signifie utiliser le matériel conformément à ses spécifications techniques. (Steve Albini, Shellac)


Feuille blanche mon tyran, Mon amour si désespérant, Feuille blanche mon néant, Qu'il est dur d'être ton amant. (Pierre Perret, Feuille blanche)


Iggy est le seul mec sur lequel je me calque. Je peux écouter un album des Pixies et dire : 'Oh ouais, il y a du Iggy Pop là-dedans'. (Frank Black, Pixies)


Il y a de l'imprévu dans la création, imprévu que les recettes éradiquent, que les raccourcis évitent. L'imprévu nous révèle à nous-mêmes. C'est de lui surtout que jaillit la nouveauté. L'imprévu est un million de fois plus grisant que l'artifice. (Kent Cokenstock, 2009)


Il y a des choses dans mon histoire qui m'ont aidé à devenir créatif. Avoir un père assassiné, par exemple, est la meilleure chose qui puisse arriver à un môme qui veut écrire des poèmes et des chansons (Roger Waters, Pink Floyd).


Il y a de nombreuses manières d’écrire une histoire. Le sensationnalisme n’en est pas une. (Bob Dylan)


Inspiration est un mot utilisé par des gens qui ne font rien vraiment (Nick Cave).


J’adore tout ce que Jonathan écrit. Je trouve ça brillant. Je ne sais pas comment il fait. Je crois qu’il va creuser tout au fond de lui-même, qu’il transpose ses émotions sur du papier et qu’il arrive à les régurgiter sur la musique. C’est vraiment cool. Je l’admire réellement pour ça. (Munky, Korn)


J’adore travailler, j’adore chanter, j’adore jouer de la guitare. Quand je suis chez moi, j’écris bien une chanson par jour. C’est mon rythme, ça ne me fatigue pas, bien au contraire. Je suis plutôt fatigué quand je n’écris pas de chansons, comme actuellement pendant les périodes de promotion (Jean-Louis Murat, 2003).


J’ai besoin d’écrire et de jouer. Si je devenais électricien demain, je continuerais à rentrer chez moi le soir et à écrire des chansons (Bruce Springsteen).


J’ai choisi d’évoquer dans mes chansons les événements auxquels je suis confrontée. Un artiste se doit de le faire (Nina Simone).


J'ai écrit le morceau qui donne son nom à l'album et je me rappelle Norman Smith disant : « Vous ne pouvez pas faire ça, c'est trop long. Vous devez écrire des chansons de 3 minutes ». On était assez insolent, en fait, et on lui a dit : « Si tu veux produire ce disque, va-t'en ». Une bonne attitude, je pense (Richard Wright, Pink Floyd, Mojo Magazine, mai 1994).


J'ai inventé un pays, le Klokochazia, j'ai créé sa langue, le Klokobetz, c'est un langage qui est lié à des épisodes douloureux de mon enfance, à la relation que j'avais avec mon père, passionné par les langues, puis, à l'adolescence, aux questions posées sur soi, à l'existentialisme. Ce langage existait avant la musique, depuis mon enfance. Quand j'ai voulu l'exprimer, c'est par la musique que c'est passé. Ce n'est pas du tout un concept, c'est juste ma personnalité. (Nosfell)


J’ai la chance de pouvoir voyager beaucoup. Quand tu voyages, il y a beaucoup plus d’inspiration. Tu es beaucoup plus surpris par les choses que quand tu es toujours au même endroit et que tu rentres dans une certaine routine. (Manu Chao)


J'ai l'impression qu'à travers l'écriture, je crée un monde plus large que la vie, et peut-être plus beau et plus intéressant. (Nick Cave)


J’ai l´intention de former un orchestre symphonique avec 12 violons et trois joueurs de harpe et nous peindrons des tableaux de l’univers. (Jimi Hendrix)


J’ai mis longtemps à comprendre qu’il était plus difficile d’écrire « Da do Ron Ron » que «  les Chants d’Adora » (Patrick Eudeline, Asphalt Jungle, 1977).


J’ai pensé qu’il était préférable de mettre mon projet de film entre parenthèses, de faire un album et d’écrire un livre pour dire ce que j’avais à dire. Si je fais ce film plus tard, tant mieux ! Mais en fait, je me suis éclaté à écrire le bouquin. L’écriture est ma première vocation. J’adore écrire. (Brian Warner, Marilyn Manson)


J'ai remarqué que lorsque je rencontre un blocage dans mon écriture, je me tourne vers quelque chose de visuel – qu'il s'agisse d'aller voir le travail de quelqu'un d'autre ou de me mettre à peindre. (David Bowie, Lucky Magazine, octobre 2005)


J'ai toujours cherché à ce que chaque nouvel album de Porcupine Tree soit en rupture avec les précédents. Rien ne me déplairait plus que de me répéter. Ce souci n'a pas que des conséquences positives pour nous car certains fans, en particulier ceux qui ont décidé une bonne fois pour toutes que nous étions un groupe «progressif», aimeraient que nous restions éternellement dans le même registre. Moi, je crois qu'un groupe se voulant intègre doit toujours évoluer et prendre des risques, et non se conformer aux attentes supposées de son public. (Steven Wilson, Porcupine Tree)


J’ai toujours senti que je devais chanter avec une certaine insistance. Je n’ai jamais pris de cours de chants, juste surtout de bons whiskies... J’ai eu une période où je copiais plein de mecs, et je m’apercevais que je commençais à avoir la même voix qu’eux. Et lorsque j’ai rejoint AC/DC, ils m’ont dit d’être moi-même, j’ai vraiment eu carte blanche pour faire ce que j’ai toujours voulu faire. Tu montes sur cette scène, et plus tu es exubérant, démonstratif et chahuteur, et plus ils aiment ça. Alors je sautais sur la scène et hurlait tout ce que je savais, parfois jusqu’au point de ne plus pouvoir parler le lendemain. (Bon Scott)


J’ai tout mon studio dans mon sac à dos et il est de plus en plus performant. Là-dessus, je suis très content. C’est vraiment la voie que j’ai envie de suivre et c’est de plus en plus réel. A l’époque de Clandestino et Proxima Estacion Esperanza, je travaillais sur un matériel un petit peu plus lourd. C’était une valise. Maintenant, c’est un sac à dos. C’est meilleur pour la scoliose. (Manu Chao)


J’ai trouvé une formule : si tu écris des chansons sur les filles, tu les récupéreras à la fin des concerts. Nous écrivons donc beaucoup de chansons sur les filles. (Tom Delonge, Blink-182)


J’ai un journal où je note au jour le jour mes impressions. Je l’utilise pour les textes, mais je présume que c’est aussi une sorte de thérapie. Je fais partie de ces gens qui écrivent des lettres aux autres sans jamais les envoyer. C’est inconscient : lorsque je me mets à  écrire je suis décidé, je suis en train de leur parler, cela s’échappe de moi. Une fois que c’est sorti, je suis satisfait, ça n’est plus dans me tête. Mais qu’on lise ou pas, ça m’est égal. (Jim Kerr, Simple Minds, 1983)


J’ai un magnéto Ferguson à bandes et je collais le micro aux enceintes de la télé pour enregistrer les pubs. Il y avait des jingles très accrocheurs, écrits par les meilleurs compositeurs de la profession. Donc, j’enregistrais les publicités, je passais les bandes à l’envers et les mélodies qui en sortaient ont fourni ma contribution à l’album. Je triplais leur vitesse et je les jouais très fort à la guitare. (Captain Sensible, The Stranglers)


J’aime bien prendre un bouquin, l’ouvrir à une page et en tirer quelque chose sans forcément avoir à  connaître ce qui vient avant ou après. C’est pour cela que j’apprécie beaucoup quelqu’un comme Burroughs, par exemple. J’essaye de faire un peu la même chose avec mes paroles. Que chaque ligne propulse une image qui se suffise à  elle-même. Je n’essaye jamais de raconter une histoire en continu. (Rick Ocasek, The Cars, 1984)


J’aime écrire sur des choses noires et tordues. La poésie naît quand vous partez de l’obscurité et que vous atteignez la lumière. C’est ce qui ne me rend pas dépressif (Josh Homme, Queens of the Stone Age).


J'aimerais faire un single chaque mois et tous les 2 ans les mettre sur une compilation. Et puis partir et aller dans un coffe shop à Rotterdam, jouer et écouter du reggae et du punk classique.
(Frank Black, Pixies)


J'avais choisi John Cale pour sa musique, mais je me suis trompée. Je cherchais un technicien et je suis tombée sur un maniaque. C'était une véritable saison en enfer pour tous les deux. Mais l'inspiration ne vient pas forcément quand on s'envoie un bouquet de roses, elle peut aussi naître de la rencontre du meurtrier et de sa victime... Il m'a rendu tellement folle que je me suis dépassée. Et que ça donné des choses que je n'aurais jamais imaginées, comme la version de neuf minutes de Birdland.  (Patti Smith, Rolling Stone)


J'écris chez moi mais personne ne peux voir le résultat, ces chansons ne seraient pas assez populaires pas assez commerciales, pourtant aucune maison de disque n'est digne de les entendre. (Liam Gallagher, Oasis)


J’écris des livres pour soulever le désordre du monde et poser des questions. Je fais des chansons pour apporter les réponses que j’ai trouvées (Emmanuel Tugny, Longueur d’Ondes, 2009).


J'écris mes chansons le plus souvent devant un miroir. Quand je fatigue devant le miroir, je reste dans la baignoire et je tire le rideau...J'écris les chansons en chantant des 'bouquets' de syllabes sur des progressions d'accords et ça devient des mots. Un bouquet de 5 mots doit signifier quelque chose, mais les 5 mots qui suivent, ou précèdent, n'ont parfois rien à faire ensemble. (Frank Black, Pixies)


J'écris mieux quand je suis bourré. (Billie Joe, Green Day)


J'écris pour me taire (Philippe Léotard).


J'écris seulement à propos des choses qui me sont arrivées.... des choses auxquelles je ne peux pas passer outre personnellement. Par chance pour vous, je suis quand même une personne qui s'auto-détruit. (Amy Winehouse)


J’écris sur ma vie, la vie des gens autour de moi et les situations. L’idée pour chaque album est d’essayer de devenir une personne meilleure, de comprendre la vie (Josh Homme, Queens of the Stone Age).


J’écris toujours sur des petits papiers à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Je ne suis pas du style à dire : « Tiens, je vais prendre ma plume, et je vais écrire sur tel ou tel sujet. » Ce sont les sons des mots qui m’inspirent, et c’est surtout la musique, car je compose toujours d’abord la musique au piano ou à la guitare, et elle me porte, me donne des ailes (Véronique Sanson, Libération, novembre 2016).


J’écris toujours une chanson une fois que j’ai la musique, comme cela elle peut véhiculer l’émotion. (Nicola Sirkis, Indochine)


J’écris une chanson à la fois. Un peu comme un alcoolique. Un jour à la fois (Neil Young).


J'encourage les guitaristes débutants à faire comme moi. Écouter les trucs des anciens, trouver où ils les ont appris et reproduire le tout en travaillant dur. Une fois la technique assimilée, s'exprimer et jouer sans arrêt. Si quelqu'un débute maintenant et fait comme je dis, dans deux ou trois ans, il sera chaud. Et j'espère qu'il le sera, parce qu’alors je pourrai lui piquer ses trucs. (Joe Walsh, Eagles)


Je bois de l'alcool pour écrire de la poésie. (Krieger, The Doors)


Je compose n'importe où. Chez moi, sur la route... parfois j'ai même pas besoin d'une guitare pour trouver une mélodie. C'est un don. Il m'arrive quand même de passer des nuits sans rien produire de valable. (Noel Gallagher, Oasis, 1996)


Je composerai jusqu'à la décomposition. (Serge Gainsbourg)


Je continue de composer parce que cela me fatigue moins que de me reposer (Wolfgang Amadeus Mozart).


Je crois que parfois, tu as besoin d’un peu de pression. Pendant des mois, il peut m’arriver de rester assis à ne rien faire. C’est seulement quand on me fait comprendre que les fans nous aiment et attendent de nouvelles chansons que je me mets au travail. En pestant aussi à chaque fois contre moi-même car j’aurais pu m’y mettre plus tôt ! (Martin L. Gore, Depeche Mode)


Je crois que Sympathy For the Devil a pour origine un poème de Baudelaire. C’était en tout cas tiré d’un écrit français. J’ai juste pris un couple de vers pour écrire des paroles, comme si j’écrivais une chanson de Bob Dylan. (Mick Jagger, The Rolling Stones)


Je dessine exclusivement des gens, les visages m’intéressent plus que tout le reste. Je jette la plupart de mes dessins. Il faut que l’inspiration vienne de façon naturelle. Elle vient quand j’écris des chansons ou des poèmes. Il faut juste essayer de plonger au plus profond de soi-même. Pour être franc, je déteste écrire, et curieusement, je ne peux m’y mettre qu’à condition de dessiner un portrait. (Alan Vega, 1997)


Je déteste écrire, je dois me forcer. C’est vraiment parce que je ne veux pas sortir de disques instrumentaux que j’écris des paroles. Je n’écoute jamais ce que racontent les chanteurs sur leurs disques, ça ne m’intéresse pas. Je ne supporte pas cette conscience sociale, c’est grotesque. (Jay Mascis, Dinosaur Jr, 1991)


Je dois reconnaître qu’il m’arrive encore d’arriver de temps à autres en studio sans même savoir de quoi je vais parler dans certaines de mes chansons (Neil Fallon, Clutch, 2016).


Je fais des petits zinzins, comme ça, qui me vont, comme une autre ferait une robe qu’elle coupe sur elle. Bon moi je sais pas coudre, alors je fais ça (Barbara, 1967).


Je fais quelque chose qui ne va pas, parce que les choses que je crée ne sont pas aussi « grand public » que ce qui a une chance de vraiment marcher. Or je suis parfaitement capable de faire quelque chose qui serait de la « pop » conventionnelle, mais ce n’est pas ce que je veux faire. Je préfère concocter une oeuvre qui fera tourner la tête des gens et les amènera à penser différemment. (Brian Warner, Marilyn Manson)


Je fume un joint et la musique sort toute seule. Par contre, l’inspiration, c’est autre chose… Ça va, ça vient. Tu l’as et tu ne l’as plus. Au niveau musical, c’est un flux continu. (Manu Chao)


Je jouais sur le piano dans le studio, mais en fait c'est Roger Waters qui a dit : « Serait-il possible d'enregistrer cette note et de la faire passer dans un Leslie ? ». C'est ça qui a tout déclenché. C'est de cette façon que naissent toutes les meilleures chansons du Floyd, je crois (Rick Wright, Mojo Magazine, mai 1994).


Je me contente d’écrire sur ce qui m’ennuie. Quand tu te sens mal à l’aise dans ta tête, dans ton corps tout entier, rien de tel que d’en faire un sujet de chanson pour surmonter tes angoisses. (Sharleen Spiteri, Texas, 1993)


Je me laisse porter par le hasard des rencontres, des musiques, des accidents de la vie. Je jette des tâches, comme si je peignais un tableau avec des bombes de peinture. Je rajoute des couches, j’en enlève. Ce n’est pas si facile. Il faut avoir la main verte. J’adore ça. Je me retrouve avec des centaines de petits bouts de musique. C’est comme un immense Lego. Avec ça, il s’agit de faire de l’ensemble de l’album une seule chanson, un voyage. (Manu Chao)


Je me sens obligé de rien, sauf d'écrire de bonnes chansons. (Billie Joe, Green Day)


Je me souviens d’avoir composé « Amoureuse » en remontant les Champs-Élysées dans ma petite Autobianchi décapotable. C’était génial à l’époque. Le soleil se levait presque entre les arches de l’Arc de Triomphe et j’ai eu l’impression qu’on me dictait les choses. Je me base beaucoup sur les phrasés et sur le son des mots, et après je regarde ce que ça veut dire. À ce moment-là, comme j’étais dans ma voiture, j’ai écrit les grandes lignes dans ma main (Véronique Sanson, Un jour un destin, France 2, 2016).


Je me souviens d’être entré dans le studio et j’ai demandé : « qu’est ce que vous faites ? » Ils m’ont répondu qu’ils enregistraient un morceau à l’envers. J’ai demandé pourquoi et la réponse a été : « parce qu’on n’a pas assez de chansons. » Mick disait, « je veux que ce soit un triple album, donc c’en sera un, qu’on ait assez de morceaux ou pas ». Du coup, on en a enregistré un où on retourne ces petites boîtes qui font des bruits de vaches et de moutons (Shepherd’s Delight). Quand j’écoute ça aujourd’hui, je me dis « mon Dieu, dire qu’ils m’ont viré parce que je me droguais ! » (Topper Headon, The Clash)


Je me suis éveillé un matin, j'ai regardé par la fenêtre, et je me suis dit « si je ne saute pas, alors je ferais mieux de me mettre au boulot ». J'ai repris l'écriture et ce jour-là, j'ai couché « Today » sur le papier. La plupart des gens y verront une jolie scène de vie familiale, mais en réalité c'est une vision alternative sur le suicide, avec en toile de fond, l'idée que chaque jour peut être beau si tu le décides (Billy Corgan, The Smashing Pumpkins, mars 2017).


Je me suis frotté au processus créatif entre 14 et 16 ans, principalement parce que j’étais seul (Chris Cornell, Soundgarden, Audioslave).


Je mets des mots sur des bouts de papier, puis je les jette dans un sac pour linge sale. Quand j’écris une chanson, je vide le sac et ramasse ce qui vient. Je ne suis pas Shakespeare. (Michael Hutchence, INXS, 1988)


Je n'ai jamais été en panne d'inspiration. Je marche au feeling. (Noel Gallagher, Oasis, 1996)


Je n’ai jamais eu aucune imagination. J’ai écrit petitement, avec ma petite vie de femme, de chaque jour. Avec mes drames, avec mes morts, avec mes amours, déchirées, heureuses (Barbara, 1970).


Je n’ai pas d’éducation. J’ai l’inspiration ! Si j’avais fait des études, je serai un imbécile. (Bob Marley)


Je n’ai pas le talent d’écrire sur commande. Pour que j’écrive, il faut que je vive (Barbara, 1963).


Je n'ai jamais réussi à écrire de chanson sur le fait de voler. Ça sonne nunuche. Mais pour moi, il n'y a rien de mieux que le fait d'être là-haut (Dexter Holland, The Offspring). 


Je n’aime pas être explicite sur mes paroles. Cela les limite et gâche l’interprétation des auditeurs (David Gilmour, ex Pink Floyd).


Je n'écrirai plus jamais d'album de rupture. En fait j'en ai fini avec le fait d'être une sorcière pleine d'amertume (Adele).


Je n'écris pas de chansons joyeuses. Cela dit, les émotions ne sont pas définies comme joyeuses et tristes, n'est-ce pas ? À moins que vous ne soyez dans la pub. (Thom Yorke, Radiohead)


Je n’écris pas quand je suis déprimé. Si je suis déprimé, ce qui est rare, je ne fais rien, parce que je ne suis pas capable de faire quoi que ce soit (Nick Cave).


Je n'essaie pas d'être le mec le plus cool du monde, je veux écrire des chansons qui signifient quelque chose pour les gens (Dexter Holland, The Offspring). 


Je ne crois pas qu’il faille être une âme torturée pour écrire de la bonne musique (PJ Harvey).


Je ne me contente pas d'écrire des chansons, je veux les rendre tri-dimensionnelles. Le songwriting en tant qu'art est un peu archaïque maintenant. Une chanson doit prendre forme, être personnifiée, et influencer les gens. Cela doit les affecter non pas juste en tant que chanson, mais en tant que style de vie. Les rock stars ont assimilé tout un tas de philosophies, de styles, d'histoires, d'écrits, et ils recrachent ce qu'ils ont glâné de tout ça. (David Bowie, Rolling Stone, février 1994)


Je ne me prends pas pour un écrivain. Je veux dire, il y a des gens dont c’est le métier. Ils observent. Moi, je ne me vois pas en écrivain. Non. J’écris des chansons, mais ce sont juste des paroles à  chanter. Parfois les paroles changent quand j’arrive en studio et, parfois, elles changent quand je monte sur scène. Et elles changeront encore. (Bob Dylan, 1991)


Je ne me prends plus la tête à donner des titres aux chansons (Damon Albarn, Blur).


Je ne suis pas certain de comprendre ce qui me pousse à  écrire. C’est à  la fois une horrible douleur et un bonheur exquis. Et pourtant, si ça ne tenait qu’à moi, je ne ferais qu’écrire, je ne parlerais jamais. Lorsque j’écris, je contrôle parfaitement ce que je fais, je peux me corriger, atteindre la concision idéale. Je déteste parler. (Lou Reed, 1991)


Je ne suis pas un auteur de paroles qui prend position. Ce que j’aime faire, c’est faire de la peinture avec les paroles, créer des images colorées. Je pense que c’est cela que devrait être l’entertainment et la musique (Chris Cornell, Soundgarden, Audioslave).


Je ne suis rien, je le sais. Mais je compose mon rien avec un peu de tout. (Gris)


Je n’oublierai jamais que l’une d’elles m’a embrassé, un jour – on devait avoir six ou sept ans -, et qu’elle a dit : Keep it dark ! (Garde ça secret !) Il me reste encore à écrire cette chanson. « Keep It Dark ! » (Keith Richards, Life, 2010).


Je passe des journées entières sans sortir. Il y a une forme de lenteur, de mélancolie, de tristesse, de pluie permanente… J’adore ça pour avoir le temps d’écrire. L’impression d’avoir une journée pour soi avec rien à faire… J’arrive mieux à composer par temps de pluie. (Vincent Delerm)


Je peux regarder MTV des journées entière sans être inspiré. (Noel Gallagher, Oasis, 2002)


Je préfère écrire et enregistrer quelque chose de bien et qu'il soit peu entendu qu'un travail médiocre et qu'il soit très populaire (Patti Smith).


Je respecte tous les musiciens qui composent et écrivent, certains bien plus que d’autres…  (John Lydon, 2014).


Je savais bien quand j’ai écrit « Sex and Drugs and Rock’n’Roll » qu’on ne trouverait pas mieux, mais je n’aurais jamais pensé que ça prendrait cette ampleur. Manque de chance, on ne peut pas déposer un titre de chanson, sinon à cette heure, je serais riche ! (Ian Dury, 1988)


Je suis attaché à  la fois à  la sonorité et au contenu de mes textes. Le processus de création est très difficile, ce qui me déprime parfois. Je considère la musique comme un jeu alors que les paroles sont le fruit  d’une réflexion poussée. (Jimmy O’Neill, The Silencers, 1991)


Je suis convaincu que tout art qui se respecte (y compris les disques) doit se concevoir avec un certain dédain pour son public. Créer une œuvre d'art de qualité est un acte presque entièrement égoïste, et tout regard extérieur (le fameux regard "objectif") ne pourrait être qu'ignorant et incapable de le juger vraiment. Ayant vu de nombreux groupes passer par là, je suis convaincu que faire des concessions à un public imaginaire (ou à de quelconques considérations "objectives") aboutit presque toujours à faire un moins bon disque. (Steve Albini)


Je suis de Nanterre et en 68, comme tout le monde, j’ai jeté mes pavés... Un jour j’ai été marqué par un fait : j’ai été, au cours d’une manifestation, en présence d’un garde mobile, d’un mec qui avait 22 ou 23 ans et cela m’a vraiment fait chier, il était devant moi avec son flingue, son bâton, ses grenades... J’ai essayé de discuter avec lui, bon le contact n’a pas été possible, il avait des œillères et tout mais voir un jeune type, borné, endoctriné.... Je me suis souvenu de cette histoire et j’ai fait le texte « Police, milice » (Bernie Bonvoisin, Trust, 1977).


Je suis introverti. Dès que j’ai une minute à moi, je m’assieds et je pense à ce que j’ai dans la tête. Quand j’écris, je suis obsessionnel et très égoïste. (Brian Warner, Marilyn Manson)


Je suis moi, pas Morrissey. Je suis pas Dylan. Je suis pas Brett Anderson. Ils sont meilleurs paroliers que je ne serai jamais. (Noel Gallagher, Oasis, 1996)


Je suis sobre et je suis malade. Je suis malade dans ma tête. Et tout ce soutient et ces excellents trucs permettent à mon sens artistique d'être encore plus dément. (Nikki Sixx, Mötley Crüe)


Je suis une nocturne. Pour moi, la créativité vient la nuit. Il se passe quelque chose avec la nuit. Une énergie différente. La nuit est un vide dans lequel je peux créer (Grace Jones).


Je vais m'en aller de Londres pour quelques temps, je ferai mieux d'aller me geler les couilles à la campagne en écrivant quelques chansons, et en me relaxant plutôt que de rester dans ma putain de maison à me demander qui fait une fête aujourd'hui. (Liam Gallagher, Oasis)


Je voulais soit former un groupe, soit voyager en Nouvelle Zélande pour regarder la Comète de Halley. J'ai manqué l'événement astronomique le plus important du siècle pour former les Pixies !
(Frank Black, Pixies)


Jeune, j’ai été trompé par les images idéales que donnaient le cinéma, la télé et la musique pop. Dans mes chansons, je parle de cette déception, j’essaie d’être plus  réaliste. La vie réelle m’intéresse, je ne désire pas m’en échapper. Le quotidien recèle suffisamment de drame et de glamour pour ne pas en rajouter. (Jarvis Cocker, Pulp, 1995)


Jusqu'à mes 35 ans, j'écrivais surtout de la musique orientée chansons. Ce n'est qu'avec Spock's Beard que j'ai commencé à écrire de la musique progressive. Il est intéressant de noter que je n'ai jamais eu aucun succès commercial avant Spock's Beard. Le seul succès commercial que j'ai jamais eu est venu quand j'ai décidé de ne plus du tout me soucier d'avoir un succès commercial. (Neal Morse, Spock's Beard)


La colère est simple. N’importe quel artiste sait qu’il peut la peindre avec n’importe quel pinceau noir. C’est là où se trouve le rock en ce moment. C’est facile à faire : peindre en noir. La joie, c’est tout autre chose. C’est beaucoup plus dur de créer sur ce thème car ça traite de quelque chose de beaucoup plus enfoui et qui fait appel aux sentiments. C’est une communion avec le public à la limite de la foi, une croyance commune (Bono Vox, U2).


La douleur est une bonne source d’inspiration, et que les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction. (Grand Corps Malade, Je dors sur mes deux oreilles)


La prison, c'est l'idéal pour composer car il n'y a vraiment rien d'autre à y faire (Pete Doherty, The Libertines, Babyshambles).


La rage est une énergie. Il n'y a rien de plus vrai, putain. Ce sont peut-être les meilleures paroles que j'aie jamais trouvées (John Lydon, La rage est mon énergie, 2014).


La simplicité, l'essence, c'est l'objectif. (Devendra Banhart)


La souffrance, c’est juste lorsque l’on n’est pas sûr d’arriver à bien dire ce que l’on a envie d’exprimer. Quand on est devant sa feuille blanche, on se dit : « Ah ça, c’est beaucoup trop violent. Ah ça, c’est beaucoup trop facile. » Ecrire une chanson, c’est quand même difficile parce que, avec la langue française, c’est dur de faire court. C’est beaucoup plus facile d’écrire un scénario de 180 pages (Véronique Sanson, Libération, novembre 2016).


La vieille croyance d’un compositeur ayant soudainement une idée au milieu de la nuit et restant éveillé jusqu’au bout pour composer est idiote. La nuit est faite pour dormir (Benjamin Britten).


Laisse-moi essayer et nettoyer ma tête. Je pense que j'ai une idée là. (Frank Black, Pixies)


Laisse moi mon stylo, y’a pas moyen que je m’arrête ; j’ai une envie d’écrire comme t’as une envie de cigarette. (Grand Corps Malade, Toucher l’instant)


L’écriture c’est compliqué. Quelquefois, je n’écris rien pendant six mois. Et d’autres fois, j’écris trente chansons en une semaine. Je ne le choisis pas et je ne peux pas me dire : « Aujourd’hui j’écris une chanson », parce qu’après, devant le papier, rien ne sort. La chanson vient toute seule, et quand tu as une idée, tu dois l’écrire, sinon après tu la perds pour toujours. (Manu Chao)


Le but est d'essayer de créer la chanson parfaite. Ce qui bien sûr n'arrivera jamais (Chris Martin, Coldplay). 


Le film More paraissait intéressant. Barbet Schroeder, un protégé de Jean-Luc Godard, nous présenta le film quasiment achevé. Malgré cette contrainte et des délais serrés, Barbet fut un collaborateur facile et précieux ; nous étions payés chacun 600 livres, une somme généreuse en 1969, pour huit jours de travail autour de Noël. De plus, Barbet ne nous demandait pas de composer des tubes susceptibles de décrocher un Oscar (Nick Mason, Pink Floyd : l'histoire selon Nick Mason, 2004).


Le gros problème avec le songwriting pour moi, c’est de commencer une nouvelle chanson. C’est là où toute l’anxiété existe, pas dans l’écriture de la chanson mais dans le début d’une nouvelle chanson. Sur quoi vais-je écrire ? Je ne le sais jamais (Nick Cave).


Le groupe avec lequel je jouais avant AC/DC était vraiment très mal accueilli. Un jour j’ai traversé la scène et j’ai trébuché sur le fil de ma guitare, alors je me suis senti vraiment nul, mais j’ai continué à rouler sur le sol. Je l’ai joué grande scène de la mort, en faisant hurler l’enfer à ma guitare. Ce sont les seuls applaudissements qu’on a eus de toute la soirée. J’ai raconté ça à Malcolm, qui était en train de monter un nouveau groupe. Il m’a dit « viens, et tu feras ça avec mon groupe » (Angus Young)


Les albums de The Fall sont toujours les mêmes, tous différents. (The Fall)


Les Beatles sortaient un album tous les huit mois, un 45 Tours inédit tous les deux mois, et une tournée mondiale par an. C’était leur cadence. C’était la cadence moyenne des gens dans les années soixante. J’ai entendu récemment Bowie dire la même chose : qu’il voulait faire deux albums par an, que c’est ce qu’il faisait dans les années 60, 70, il ne voyait pas pourquoi maintenant le business ne lui en laissait faire qu’un tous les quatre ans. Moi je pense pareil, je suis tout a fait capable de faire deux albums par an, je ne vois pas pourquoi je ne les ferais pas (Jean-Louis Murat, 2003).


Les bonnes chansons sont écrites par ceux qui vont vers où on s'éloigne de Dieu (Bono, U2).


Les bons disques sont faits par des gens extrêmement obsédés, menés par le besoin de faire ce qu'eux seuls peuvent faire, et leurs façons de penser et de faire sont souvent "objectivement" fausses. Les mesures objectives sont au mieux un indice de médiocrité et ne devraient pas être prises en considération. (Steve Albini, Shellac)


Les compositeurs travaillent avec des sons à tout faire, l’équivalent des notes de musique. Moi, je n’ai pas de notes. Je n’ai jamais aimé les notes. Il me faut des qualités, des rapports, des formes, des actions, des personnages, des matières, des unités, des mouvements. /…/ C’est insuffisant, les notes. Ça n’est rien. Ça se perd. C’est bête. On ne peut pas travailler avec les notes. Les notes, c’est bon pour les compositeurs (Pierre Henry, Journal de mes sons, 2004).


Les deux seules choses qui m’importent, les seules raisons pour lesquelles j’écris toutes ces chansons, c’est la revanche et la culpabilité. Ce sont les seules émotions que je connaisse. (Elvis Costello, 1991)


Les gens disent qu’ils ont l’impression que ce sont toujours des trucs d’adolescents, et tout ça, mais moi je n’écris pas pour les ados, j’écris ce qui me passe par la tête. (Nicola Sirkis, Indochine)


Les idées de chansons me viennent à l’esprit comme ça, au volant, en conduisant pour entrer chez moi. Une fois arrivé, je m’assieds devant la machine à  écrire.  Parfois, le résultat est assez bon, d’autres fois pas du tout, mais en tout cas ça n’arrête pas ! (Neil Young, 1991)


Les lieux où je séjourne m’inspirent. D’ailleurs, tu me laisses une semaine au bord de la mer, je t’écris une chanson sur la mer (Jean-Louis Murat, Longueur d’Ondes, 2000).


Les musiciens maliens abordent la musique de façon non-écrite, à l'oreille. Cela donne un résultat moins figé... J'aime bien commencer avec eux, pour rajouter après des choses jouées par des musiciens habitués à l'approche écrite. (Rokia Traoré)


Les musiciens sont en bas de la pyramide créative et les auteurs sont au sommet, et beaucoup de gens pensent que c’est inacceptable que quelqu’un essaie de sauter du bas au sommet de la pyramide (Nick Cave).


Live Forever a été écrite en pleine période grunge, Nirvana chantait I Hate myself and I want to die. Je me suis dit : très peu pour moi, j'aime bien le mec et tout, mais très peu pour moi. Pas question que les junkies viennent me dire qu'ils se haïssent et veulent mourir. Ce morceau n'était pas une réponse, mais je me suis dit, les mômes n'ont pas besoin d'entendre çà. (Noel Gallagher, Oasis, 2006)


Lorsque j'écris une chanson, les paroles sont secondaires. Je peux faire référence à deux ou trois thèmes différents dans une même chanson, et il arrive même qu'elles n'aient rien à voir avec le titre, qui à son tour ne signifie rien. Parfois, j'essaie de faire encore plus fort, de me sentir encore plus en colère pour faire jaillir certain de ces trucs qui appartiennent au subconscient, les conflits avec d'autres personnes ou des choses dans le genre. (Kurt Cobain, Nirvana)


Lorsque je revis mes premiers manuscrits, quelques années après les avoir écrits, je me demandai si je n'étais pas fou de mettre dans un seul morceau de quoi en composer vingt. J'ai brûlé ces manuscrits afin qu'on ne les voit jamais, et j'aurais commis bien des extravagances sous les conseils de papa Haydn et d'Albrechtsberger. (Ludwig van Beethoven).


Lorsque l'enregistrement fut terminé, j'ai ramené une copie de l'album chez moi, et je me souviens l'avoir fait écouter à ma femme d'abord, et je me rappelle qu'elle a fondu en larmes lorsqu'il fut fini. Alors, j'ai pensé : « Ça a évidemment touché une corde sensible, quelque part », et l'idée avait tendance à me plaire. Vous savez, quand on fait quelque chose, en particulier un morceau de musique, on l'entend avec de nouvelles oreilles lorsqu'on le fait écouter à quelqu'un d'autre. Et à ce moment-là je me suis dit : « Wow, c'est un travail joliment complet », et j'étais sûr que les gens répondraient à cela » (Roger Waters, Pink Floyd, à propos de l’album The Dark Side of the Moon, 2006).


Lorsque les paroles sont mûres, je saisis ma guitare et je lis et récite mes vers et mes mots, en commençant à rythmer avec la guitare … C’est ainsi que tout doucement, je découvre les petites mélodies qui vont venir scander mes vers, y "coller" jusqu’à n’en plus pouvoir s’en séparer. Je fais sept ou huit musiques par chanson, je n’en fais pas qu’une. Et c’est celle qui tient le coup le plus longtemps que je garde, je veux dire celle qui, après avoir été répétée cent fois, me plaît encore ou me déplaît le moins. (Georges Brassens)


Lorsque l'on finit quelque chose, je ne peux pas vraiment l'écouter puisque tout ce que j'entends se sont ses défauts (Chris Martin, Coldplay). 


Lou Reed est un ami et, un jour, je lui ai demandé s’il avait des conseils pour un jeune poète. A sa manière cryptée, il a résumé sa pensée en disant : « Casse la rime de temps en temps ». Vous savez, l’écriture de chansons est vraiment un processus mystérieux… parce qu’on demande aux gens de s’exposer. C’est un peu comme une opération à cœur ouvert. On cherche des émotions vraies, brutes, et on ne les trouve pas en collant aux règles. (Bono Vox, U2)


L’un de mes plus grands frissons encore aujourd’hui et de m’asseoir avec une guitare ou un piano et de faire surgir une chanson de nulle part (Paul McCartney).


Ma seule fierté finalement est dans mon écriture, pas dans mon métier de chanteur. Tout le monde peut chanter, tout le monde ne peut pas écrire. (Charles Aznavour, 2015)


Même pas la peine d'enregistrer de nouveaux morceaux. J'ai tellement de chansons à mon actif que je pourrais chanter pendant deux semaines sans jamais m'arrêter (Ken Boothe).


Moi, je suis suffisamment macho pour savoir que la créativité vient de la part féminine (Bono, U2, dans Bono par Bono de Michka Assayas, 2005).


Mon meilleur souvenir provient de l’enregistrement de « Let There Be Rock ». Je me souviens que l’ampli a littéralement explosé lors de la session d’enregistrement. Mon frère le regardait, complètement hagard, et je le vois encore me disant : « Vas-y, continue à jouer ! » alors que le truc fumait de toute part ! Un souvenir vraiment extraordinaire. (Angus Young)


Mon objectif est d’écrire les chansons les plus simples possible, pour obtenir une connexion sincère avec le plus d’individus. Je veux avoir un contact. Si tu écris sur des choses que tu ne connais pas, comment veux-tu avoir ce contact, c’est tout à fait impossible. (John Cougar Mellencamp, 1984)


Mon premier simple n’était pas lamentable ! C’est le premier disque « punk » français, la seule chose dont je suis mécontent c’est « Deconnection », pour les paroles. Il se passait trop de choses à un certain moment, on a essayé d’avoir une vue assez naïve du punk, d’être complètement dedans, c’est une chanson qui a été écrite en décembre 76, la qualité technique, je m’en fous ! Je ne renie pas cet EP, je l’aime bien... (Patrick Eudeline, Asphalt Jungle, 1977).


Mon travail a encore des côtés sombres, de la douleur et de la peur, mais il manifeste aussi joie et lumière. Il procède de ces frictions, du désir de les articuler. Je n'occulte pas mes violences et bouillonnements. (Polly Jean Harvey)


Notre génération était complètement admirative des Beatles et de tous les groupes anglo-saxons de l’époque, donc on a voulu faire pareil, simplement au départ ça ne sonnait pas à cause de la dynamique du son des mots. Avec Daniel Balavoine, Michel Berger ou Michel Jonasz, on l’a fait, on a montré que c’était possible, mais il faut juste un tout petit peu de confiance en soi et un tout petit peu de courage. C’est pour ça que je suis toujours dévastée et très triste que les Français écrivent des chansons en anglais. C’est calculateur que de se dire « je vais vendre mon disque à l’étranger et je vais en vendre beaucoup plus », alors qu’ils pourraient se donner un peu plus de mal en écrivant en français. On est là pour faire plaisir à la France, pour faire valser la France, pour faire swinguer la France (Véronique Sanson, Libération, novembre 2016).


Nous avions un studio d'enregistrement dans le sud de la France où habitait Rick Wright à l'époque. Nous avions loué des maisons à vingt kilomètres de là. Nous rentrions chez nous le soir et on disait à Rick : « Fais ce que tu veux, tous les morceaux sont là, écris quelque chose, joue un solo, fais quelque chose... Tu as toute la nuit pour le faire ». Tout le temps que nous étions là-bas, plusieurs mois, il n'a rien fait. Il était incapable de jouer quoi que ce soit (David Gilmour, Pink Floyd, 1979).


Nous n’avons jamais rien de terminé, ni de prêt. J’écris en général les paroles en studio, nous n’avons pas de plan, Motörhead n’a jamais eu de plan (Lemmy Kilmister, RTBF, 2014).


On a tenté un truc avec machines et guitares, et au cours de cette répétition, un de nous, je ne sais plus si c’est Zip Zinc ou moi, fait : “c’est du métal”, et l’autre : “oui, mais urbain”, alors c’est du métal urbain. Et là, on a décidé finalement de faire des morceaux de trois minutes, de les ramener à un format rock, de trouver un chanteur… Sans penser faire du punk rock ou autre, parce qu’on faisait ce qu’on voulait faire. (Eric Débris, Métal Urbain, Nyark Nyark, 2006)


On est dans un drôle de pays où être productif et créatif est vu comme une maladie mentale (Jean-Louis Murat).


On est incapable de jouer les morceaux des autres.  La chanson des Stones qu'on a essayé de jouer s'appelle Jumpin'Jack Flash et c'était vraiment mauvais. Du coup on commencé à écrire nos propres titres, c'était plus simple (Bono, U2).


Paresse ne veut pas dire ne pas travailler, mais rechercher la qualité de ce que l'on fait et ne pas vendre son temps, ce qui est la pire des abominations. La paresse, pour moi, c'est offrir son  temps à la création, au plaisir, au mieux-être (Georges Moustaki).


Parfois, des choses mettent plusieurs années à être digérées dans la vie, et elles trouvent leur chemin dans le travail plus tard. Parfois, j’écris sur des choses qui datent d’il y a huit ans – elles mettent juste du temps à être distillées et à sortir d’une manière appropriée (Beck).


Parfois, je suis à  la salle de bains et je me lave les dents et la brosse à dents commence à  vibrer. Ça veut dire : laisse tomber et fonce dans un studio, agrippe une guitare basse. Vite ! (Prince, 1990)


Parfois mon piano m’attire et m’embarque dans des folies harmoniques, mais parfois il ne veut pas me parler. Alors, je suis déçue, je suis triste, et je me dis que je suis absolument incapable de composer (Véronique Sanson, Libération, novembre 2016).


Peu après cette période d'expérimentation, les magnétos à cassette ont été équipés d'un limiteur qui t'empêchait de saturer l'enregistrement. Toujours la même chose : dès que tu t'éclates avec un truc, on te met un cadenas dessus (Keith Richards, Life, 2010).


Plutôt que de dire "essaye plutôt un si bémol sur le deuxième couplet", nous nous lancions "donne-moi l'impression d'être seul au monde et de voir les ponts défiler au-dessus de ma tête !". (Jonas Renkse, Katatonia, Rock Hard n°93)


Pour créer cette sonorité, j’ai donné des coups de cutter dans mes enceintes afin d'obtenir le même son que ferait un chien qui aboie sur un parking à minuit (Dave Davies, The Kinks, à propos du riff de « You Really Got Me »).


Pour faire un disque rock’n’roll, la technologie est la chose la moins importante (Keith Richards).


Pour les textes, nous essayons de coller à la vie de tous les jours, à se baser sur des faits réels. Par exemple « Bosser huit heures » : nous étions dans un café et on a vu les types courir pour aller bosser. Dans un autre, je raconte l’histoire de mon père qui bossait et qui est au chômage. Il était syndiqué, cadre tout et tout, il est allé trouver le syndicat qui l’a envoyé chier, il n’a plus qu’à se laisser crever, personne n’en a rien à foutre, c’est dégueulasse. Ce qui est dramatique c’est que beaucoup de mecs sont concernés, mon père n’est pas seul dans ce cas , il faut mobiliser la conscience collective (Bernie Bonvoisin, Trust, 1977).


Pour l’interprétation du Grand Secret, je suis parti de cette phrase de Bataille : « Je pense comme une fille qui enlève sa robe. » (Nicola Sirkis, Indochine)


Pour moi, un mot, c’est une collection d’images. Si j’arrive à trouver un autre mot, avec une autre collection d’images, et si en les mettant l’un à côté de l’autre, j’arrive à les faire s’entrechoquer de sorte que ça fasse « tilt ! » chez l’auditeur et que naisse une troisième collection d’images, alors, j’ai gagné ! (Hubert-Félix Thiéfaine, Longueur d’Ondes, 2012).


Pour 'Pieces of String', je me suis inspirée d'un détail que ma mère m'a raconté. Après l'enterrement d'une dame âgée, elle a dû aider à ranger sa maison et a trouvé un sac en papier sur lequel était écrit "Bouts de ficelle trop petits pour servir". Cette chanson parle de ce qu'on laisse comme petits détails derrière nous quand on meurt. (Alela Diane)


- Qu'aviez-vous en tête en formant les Sex Pistols ?

- Rien, parce que je n'ai jamais voulu entrer dans un groupe. Mais quand on m'a proposé de rejoindre les Sex Pistols j'ai sauté sur l'occasion. J'adore écrire. Je me considère comme un songwriter avant d'être un chanteur. A cette époque, il y avait peu d'espoir pour les jeunes paumés, la société n'avait aucun respect pour eux ; aussi j'ai saisi ma chance (Johnny Rotten, 2013)


Quand j'ai commencé à travailler sur Actual Fantasy, j'avais dans l'idée de faire quelque chose de 'soft'. Le premier titre que j'ai enregistré était «Computer Eyes», qui débute un peu comme du Pink Floyd... Et puis, dès que je me suis mis à la guitare, celle-ci a repris le contrôle, sans que je ne puisse rien y faire. Ce côté 'heavy' fait partie de moi, impossible de lutter contre ça. (Arjen Anthony Lucassen, Ayreon)


Quand j'ai débuté je n'étais pas le chanteur, j'étais le guitariste bourré qui composait toutes les chansons bizarres (Robert Smith, The Cure). 


Quand j'écris une chanson d'amour, ce n'est pas en pensant à quelqu'un mais aux phrases que je vais dire (Charles Aznavour).


Quand je compose un morceau, c’est moi chanteur que j’ai à l’esprit. Quand on est enfin satisfait d’un morceau, d’un refrain, d’un chorus, c’est un immense soulagement ; on se sent un être accompli, on éprouve un sentiment de plénitude, même s’il reste très éphémère. Tout le monde a besoin d’enregistrer une parcelle de son moi intérieur, le désir de laisser une empreinte tangible. Pour moi, ce sont des chansons, notamment ces instants où l’on sent qu’on a réussi ce qu’on voulait obtenir. (Iggy pop, 1993)


Quand je suis dans la création, je m’aperçois que je suis dans un état proche de la naïveté, cette capacité d’émerveillement qu’ont les enfants ; aucun tabou social ne leur interdit de rire ou de pleurer (Mathias Malzieu, Dionysos, Longueur d’Ondes, 2002).


Quand je termine un disque, c’est comme à la fin d’une tournée, je suis habité d’une énergie monstrueuse, dont je peine à me défaire. Cela rend la communication difficile. Surtout en famille… Ils me fuient. (Bono Vox, U2)


Quand on compose de la musique, on est à l'intérieur de soi. (Charlélie Couture)


Quand on veut être artiste, c'est dans la vie qu'on doit chercher son inspiration (Madonna).


Quand tu écris, c'est pour entrer en résonance avec d'autres solitudes. Mais l'acte en lui-même est solitaire ; il faut être habité, sinon tu sors des banalités. (Jacques Higelin)


Quand vient le temps d'écrire, je veux trouver le son qui correspond aux mots. J'essaie de ne pas penser uniquement à la stricte signification des textes, mais aux émotions qu'ils abritent. Interpréter, c'est aussi incarner, devenir l'acteur d'une chanson. Non pas de la rendre faussement, mais entrer dans la sphère du personnage qui chante et présenter ça de la façon la plus juste et la plus personnelle possible. De cette manière, c'est possible d'avoir le sens profond d'une chanson. (Peter Hammill)


Quand vous composez, vous écrivez autant les silences que la musique. Il y a des moyens de créer un son complet sans avoir de nombreux instruments qui jouent. Sinon, je pense que des choses peuvent se perdre. (Young Marble Giants,  Sounds, mai 1980)


Si j'avais été heureux, je n'aurais jamais écrit une note (Richard Wagner).


Si je veux dire quelque chose, j’écris une chanson (Paul McCartney).


Si le feeling est là, il doit être présent sur l'instant. Plus vous cherchez à le capter, et plus vous le perdez. J'ai enregistré la plupart de mes morceaux en une prise. Deux au maximum... (John Lee Hooker).


Si vous enlevez l’amour de l’équation, je ne saurais par sur quoi d’autre écrire (Nick Cave).


Si vous regardez les textes de Kurt Cobain, vous trouverez un paquet de rimes faciles. Il n’y consacrait pas beaucoup de temps. Quand je lui en ai parlé, il m’a dit qu’il s’en fichait un peu. Il collait ensemble des mots qui sonnaient bien comme « libido »  et « mosquito », puis marmonnait : « Si ça se trouve, ça a du sens. » Ce n’est pas grave, ce n’est que du rock’n’roll, du punk. Mais je crois qu’on lit dans ses textes beaucoup plus qu’il n’y a réellement (Thurston Moore, ex-Sonic Youth, Télérama, 2015).


Ta prochaine inspiration ne t'es jamais promise (Lenny Kravitz).


Tant que l’on est vivant, que l’on peut s’exprimer, il faut créer. Après, on est de la viande qui ne pense plus (Néry Catineau, Longueur d’Ondes, 2000).


Tonight en 1986 est ce que j'ai fait de pire dans toute ma carrière. Il n'y a plus la moindre inventivité, la moindre flamme. J'ai totalement déserté mes disques à partir de cette époque. (…) Je n'aurais rien dû enregistrer entre Scary Monsters et Black Tie White Noise. (David Bowie, Les Inrocks, 1993)


Tous les groupes sur leurs deux premiers albums essaient de se maintenir à la hauteur de leurs inspirations (Josh Homme, Queens of the Stone Age).


Tout ce que j'ai jamais voulu faire c'était un disque, mais c'est facile : tu prends ta guitare, tu piques quelques mélodies à quelqu'un de préférence mort, pour qu'il ne puisse pas te poursuivre en justice, tu les changes un peu, tu prends ton frère dans le groupe, tu lui fous quelques claques à tout bout de champs, et le disque est vendu ; je suis probablement le mec le plus chanceux de la planète, après notre Liam... (Noel Gallagher, Oasis)


Un album solo où je composerai tout à 100 % ? Ce n’est pas envisageable, pour une raison simple : je suis un compositeur lent, peu prolixe. Si je me lançais, je n’aurais pas assez de matière pour Depeche Mode, et les autres m’engueuleraient. (Martin L. Gore, Depeche Mode)


Un artiste créatif travaille sur sa prochaine composition parce qu’il n’était pas satisfait avec la précédente (Dmitri Shostakovitch).


Un courant mondial est né à Liverpool et on ne peut pas l'ignorer. On ne peut pas se scléroser. J'écris des chansons difficiles, on dit que je suis un intellectuel. J'écris des chansons faciles, on dit que je sacrifie au commercial... On ne me fiche pas la paix quoi... On me cherche des noises (Serge Gainsbourg).


Un mot peut foutre en l’air une beauté. Parfois quand on est sur ses brouillons, ça ne va pas, on s’énerve, on réécrit tout, on reprend sa copie une deuxième fois, on revient au premier jet et on s’aperçoit qu’il y a un mot en trop. On l’enlève et tout passe (Hubert-Félix Thiéfaine, Longueur d’Ondes, 2012).


Un parolier, aussi doué soit-il, ne peut pas ressentir tes émotions à ta place. Chanter les mots des autres m'apportait cette sensation désagréable de « faire » le métier de chanteur. Jusqu'à une certaine époque, je ne me sentais pas capable d'écrire mes textes. C'est venu tout d'un coup, et maintenant Je ne pourrais plus faire marche arrière. Pour moi, les textes sont primordiaux. Je ne me soucie pas de la musique, elle vient toute seule lorsque les paroles sont écrites. Je dois être ému par ce que j'écris, me trouver dans une sorte d'état second (Michel Jonasz, 1977).


Un porte-plume, ça fait moins d'ampoules qu'une pioche ! (Yves Montand).


— Vous jouiez autrefois des standards. Pourquoi ne le faites vous plus ?
— Parce que maintenant, nous en créons.
(The Beatles)


Vous n’allez pas en studio en disant : « je vais écrire un hit ». Ça devient un hit quand les gens aime vos compositions (Chuck Berry).


Vous ne devez vous occuper que des mélodies et des émotions, pas de la technologie. (Chris Martin, Coldplay)


Vous pouvez faire tant de choses en couchant des mots sur un lit de musique. Vous pouvez complètement changer leur sens selon le type de musique ou la façon dont ils sont chantés (PJ Harvey).


Y’a pas de recettes ! Sinon je ferai plus de 12 chansons tous les deux ans… C’est un mot, qui amène une idée, qui amène le refrain, et ainsi de suite. Moi, j’aime bien raconter une petite histoire. C’est mon côté chanson traditionnelle française. Faut dire que, sur ce terrain, j’ai été élevé, bercé par des balèzes, Brassens, Bony Lapointe… Ou alors, c’est une musique qu’on me propose, qui me plaît tellement que je trouve les paroles qui vont avec. (Renaud)

 

 

 

 

 

 

 

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