Il
n’y a plus de raison d’avoir un groupe quand on demande aux autres de compromettre
leur individualité. J’étais pris au piège, donc je suis parti avant la fin de
la partie. (Pete Shelley)
Je
me souvenais des Tops of The Pops que je regardais gamin où il y avait toujours
un ou deux mecs vraiment bons dans la nullité ambiante. J’ai imaginé des gosses
chez eux qui se diraient, on a eu Boney M et d’autres trucs merdiques… Mais au
moins, il y a eu les Buzzcocks. (Steve Diggle)
Je
prenais beaucoup d’acide. Everybody’s
Happy Nowadays a été ma façon de dire « fuck ». Je me foutais de
tout. Bien sûr, quand on avance sur cette pente, c’est l’aller direct vers
l’enfer. (Pete Shelley)
Le
punk était un moyen d’exprimer en musique des choses dont on ne parlait pas. Il
y avait un vocabulaire pour les chansons – Ooh, baby, baby – et un autre qui
décrivait nos vies. Le punk balayait tous ces faux-semblants et parlait de
façon honnête. C’était libérateur. (Pete Shelley)
Manchester était le berceau du capitalisme, mais, à la fin des
années soixante-dix, elle était devenue son tombeau (Richard Boon, manager des
Buzzcocks).
On
ne s’y mettait pas avant d’avoir fumé dix joints. Il y avait de la coke plein la
console et les enceintes. On avait l’habitude d’en prendre en tournée, mais je
ne recommande pas d’enregistrer un disque dans ces conditions. (Steve Diggle)
« The Kids aren’t alright » d’Offspring me semble
proche de notre style. La première fois que je l’ai entendue, je me suis même
dit : tiens, je ne me souviens pas avoir écrit cette chanson… (rires). On a dû
influencer quelques groupes américains de pop-punk, pas forcément les meilleurs
! (Pete Shelley, Télérama,
2017).
Toute
cette mayonnaise qui monte autour de soi fini par étouffer. Neil Diamond a dit
que la célébrité est le prix à payer quand on est bon dans son domaine. Je
n’étais pas destiné à être une star pendant que les autres étaient à mes pieds.
Pourtant je parle aux gens et ils sont métaphoriquement à genoux, à me dire,
« oh, tu es merveilleux » ; Et je me sens mal. Les tournées sont
mauvaises pour la santé. Si ce n’est pas l’alcool, c’est la drogue. Je n’étais
pas fait pour être adulé. Je l’ai géré en prenant la fuite. (Pete Shelley)
Une
fois qu’on est célèbre, certaines choses peuvent changer : les gens s’intéressent
à vous, ce qui est sympa. On a tous envie d’attention. Mais ça ne change rien à
ce qu’on est dans le fond. En réalité, les choses ne font qu’empirer. (Pete
Shelley)
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