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David Bowie


David Bowie, de son vrai nom David Robert Jones, né le 8 janvier 1947 au 40 Stansfield Road à Brixton, est un auteur-compositeur et chanteur de rock anglais.

Biographie de David Bowie

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CITATIONS

 

Au début des années 70, les gars comme moi, Bryan Ferry ou Brian Eno (…) nous étions excités par les décors, par la façon de nous habiller, par le fait de tenter de créer tout un univers pour la musique que nous faisions. (…) Nous parlions des livres que nous lisions, les poètes Beat. Nous parlions du théâtre Kabuki. Nous parlions d'artistes. J'étais intéressé par les Expressionnistes. Et il y avait énormément de Dada dans ce que nous faisions. (New York Times, juin 1998)


Au début, Ziggy ne devait exister que sur scène, mais petit à petit, il m'a remplacé dans la vie privée. Je ne savais plus où il finissait et où je commençais. Ce n'était vraiment pas drôle d'être Ziggy 24 heures sur 24. Je me souviens d'une solitude atroce. (Les Inrockuptibles, 1993)


Avec un costume, portez toujours de grosses chaussures anglaises, celles à larges bords. Il n'y a rien de pire que ces petites choses italiennes en bas des jambes. (Esquire, 2004)


C'est la musique noire américaine, comme Little Richard et John Coltrane dans les années 1950, qui m'a vraiment poussé à faire de la musique et à écrire. (Record Collector, 1993)


C’est le fait de vivre qui m’intéresse, pas le résultat.


C’est un choc : tous les clichés sont vrais. Les années passent très vite. La vie est aussi courte qu’ils vous le disent.


Cela me fout tellement en colère quand les gens se concentrent sur les paroles. Cela implique qu'il n'y a pas de message dans la musique elle-même. (New Musical Express, 1980)


Chaque fois que je fais un album, j'ai tendance à prendre le chemin du suicide commercial parce que je me révolte contre le dernier album que j'ai fait, surtout s'il a eu du succès. C'est une façon d'éviter que cela devienne trop confortable, car alors j'écris mal – j'écris des chansons nulles. (Record Collector, 1993)


"Comment se fait-il que les seuls artistes noirs présentés passent entre 2h30 du matin et 6h du matin ?", demande David Bowie à son interlocuteur Mark Goodman. Alors que l'animateur de MTV se justifie en disant "qu'une petite ville du Midwest pourrait être effrayée par Prince", que la chaîne doit "jouer une musique qui plaise au pays tout entier" et doit parler "à un ado de 17 ans" qui n'habite pas une grande ville, Bowie insiste. "Mais attendez, peut-être que les Isley Brothers ou Marvin Gaye parlent à un ado de 17 ans noir. Lui aussi est américain", persiste-t-il, en évoquant les très bons clips déjà réalisés pour des artistes de soul et de funk et que MTV continue d'ignorer. (MTV News, 1983)


Côté inspiration, je n'ai pas beaucoup changé de point de vue depuis mes 12 ans. J'ai une mentalité d'enfant de 12 ans. J'avais un frère qui était dans Kerouac et il m'a donné à lire "Sur la route" à cet âge là. C'est encore une grosse influence. (Rolling Stone, février 1974)


Demain appartient à ceux qui savent l’entendre venir.


Duchamp, Burroughs, les films expressionnistes. C'était si jouissif d'appliquer toutes ces théories d'avant-garde à la musique populaire. (Les Inrockuptibles, 1993)


En tant qu'artiste je voulais, plus que tout, contribuer à la culture dans laquelle je vivais. (GQ, 2002)


En vieillissant, les questions se résument à deux ou trois. Combien de temps ? Et que faire du temps qu'il me reste ? (New York Times, 2002)


(Évoquant une époque où il était plongé dans la magie, via le livre de Dion Fortune "Psychic Self Defense"). Je dessinais des portes pour aller dans d'autres dimensions et je suis persuadé, pour ma part, d'avoir vraiment pénétré d'autres mondes, d'être passé de l'autre côté. (New Musical Express, 1997)


Il y a environ deux ans j'ai été invité à la Factory (…) J'ai rencontré cet homme qui était mort vivant. Le teint jaune, une perruque de la mauvaise couleur, de petites lunettes. J'ai tendu la main et le mec s'est retiré, alors j'ai pensé 'ce type n'aime pas la chair, de toute évidence c'est un reptilien'. Il a sorti un appareil photo et a pris une photo de moi. J'ai tenté de papoter avec lui mais ça ne menait nulle part. Mais alors il a vu mes chaussures. Je portais une paire de chaussures jaunes et dorées, et il a dit "J'adore ces chaussures, dis-moi où tu les a trouvées". Il s'est alors lancé dans un discours sur le design de chaussures et ça a brisé la glace. Mes chaussures jaunes ont brisé la glace avec Andy Warhol. J'adore ce qu'il faisait. (Rolling Stone, 1974)


Incroyables pertes de mémoire. Des pans entiers de ma vie. Je ne peux pas me souvenir, par exemple, de quoi que ce soit – quoi que ce soit - de 1975. Pas une seule minute ! (Rolling Stone, 1983)


J'ai besoin de sentir que je ne me laisse pas tomber en tant qu'artiste et que j'ai toujours quelque chose à apporter. Ca ne marche pas pour moi de faire mon Major Tom. Je n'ai pas envie de finir à Las Vegas. (USA Today, 1995)


J'ai commencé à collectionner très tôt (les œuvres d'art). J'ai quelques Le Tintoret depuis de nombreuses années. J'ai un Rubens. L'art est, sérieusement, la seule chose que j'ai jamais voulu posséder. Ca a toujours été pour moi une nourriture stable. Je m'en sers. Cela peut changer mon humeur le matin. La même œuvre peut influer de différentes façons, selon ce que je traverse. (New York Times, juin 1998)


J’ai dû me résigner, il y a de cela des années, au fait que je ne suis pas très articulé lorsqu’il s’agit d’expliquer ce que je ressens. Mais ma musique le fait pour moi, elle le fait vraiment. Il y a, dans les cordes et mélodies, tout ce que je veux dire. Les mots sont juste là pour amadouer. (Livewire, 2002)


J'ai eu plus qu'un intérêt passager pour l’Égyptologie, le mysticisme et la Kabbale. A cette époque, la réponse à la vie semblait quelque chose d'absolument évident. Ma vie entière allait être transformée en cet étrange univers fantastique nihiliste, de désastre prochain, de personnages mythologiques et de totalitarisme imminent. (Musician, mai 1993)


J'ai étudié le bouddhisme tibétain lorsque j'étais jeune, influencé par Kerouac. (…) Je me suis habitué à leur façon de penser, ou de ne pas penser, et pendant un temps j'ai été très impliqué. J'ai été jusqu'à vouloir devenir moine novice mais deux semaines avant de m'engager j'ai rompu, je me suis retrouvé dans les rues bourré et je n'ai jamais regardé en arrière. (Rolling Stone, février 1994)


J'ai fait plus de 25 albums studios. J'ai probablement fait deux albums puants, des albums pas si mauvais et quelques très bons albums. Je suis fier de ce que j'ai fait. En fait, ça a été une belle balade. 


J’ai fait une audition à la BBC et j’ai échoué. Le commentaire disait : “Ce chanteur manque totalement de personnalité et toutes ses notes sont fausses."


J’ai jamais voulu être une rock star. Promis, juré, craché. Si je mens, je vais en Enfer !


J'ai pris de l'acide trois fois. C'était très coloré, mais j'ai pensé que ma propre imagination était déjà plus riche. Naturellement. (…) Les seules drogues que je prends, en fait, sont celles qui permettent de travailler plus longtemps. (Playboy, 1976)


J'ai réinventé mon image tellement de fois que je suis dans le déni d'avoir été à l'origine une femme coréenne en surpoids. 


J'ai remarqué que lorsque je rencontre un blocage dans mon écriture, je me tourne vers quelque chose de visuel – qu'il s'agisse d'aller voir le travail de quelqu'un d'autre ou de me mettre à peindre. (Lucky Magazine, octobre 2005)


J'ai toujours été stupéfait d'être considéré comme le caméléon du rock. Le caméléon ne dépense-t-il pas une énergie phénoménale pour devenir impossible à distinguer de son environnement ? (Esquire, 2004)


J'ai toujours eu ce terrible besoin d'être quelque chose de plus qu'un être humain. Je me sentais puni par le fait d'être humain.


J'ai toujours fait attention à renvoyer l'ascenseur à ceux qui m'ont influencé. Si j'aime un artiste, je tiens à le faire partager. J'ai fait ça avec Lou Reed, avec Iggy Pop. J'étais très connu et, comme on m'écoutait, j'en ai profité pour les aider. (Les Inrocks, 1993)


J’ai toujours pensé que j’étais un artiste intellectuel, je me rends compte aujourd’hui que, la moitié du temps, je n’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire. La majorité des choses que je fais est totalement intuitive. Et plus je vieillis, moins je réfléchis à  ce que je fais. (1984)


J'ai toujours pensé qu'il y avait mieux à faire qu'être un chanteur sur scène qui fait crier les filles. Mais ce n'est que lorsque j'ai rencontré Lindsay Kemp, mon professeur de mime, que j'ai vraiment compris comment la mise en scène et le théâtre pouvaient contribuer à un show rock. (Mirabelle, Janvier 1974)


J'ai un véritable besoin, effréné, de spiritualité. Mais je ne suis à l'aise avec aucune religion établie et j'ai d'une certaine façon touché à toutes. Je ne suis pas en quête de foi, je ne veux pas croire en quelque chose. Je cherche la connaissance. (NME, Nov 1995)


J'essaie de distraire, merde, pas seulement de monter sur scène et de sortir quelques chansons. Je ne pourrais pas faire ça. Je suis la dernière personne à prétendre être une radio. Je préfère essayer d'être une télé couleur. (1972)


J'étais invisible, personne ne me voyait. Jusqu'au jour où j'ai teint mes cheveux en rouge. Là, pour la première fois, on m'a remarqué ! C'était en 1971, pendant l'enregistrement de Ziggy Stardust.Je cherchais à me créer un personnage pour porter cet album sur scène. Je suis allé voir Orange Mécanique au cinéma, et je suis tombé en admiration devant les fringues de la bande de casseurs : combinaisons à fermeture Eclair, chaussures de catch, bandeau sur l'œil… j'adorais le côté violent de cette image, j'ai voulu le rendre absurde, vaudevillesque. (Les Inrocks 1993)


J'étais si élitiste, si snob. J'ai toujours méprisé la musique mainstream, seuls les nouveaux sons m'excitaient. Et encore, ils me lassaient très vite. (Les Inrocks 1993)


Je change d'apparence pour la simple raison que je me lasse et pour moi, s'ennuyer est le pire péché. (Mirabelle, Janvier 1974)


Je crois en une forme d'énergie. Mais je ne souhaiterais pas mettre un nom dessus. (London Weekend Television Program, 1973)


Je me sens comme inadapté à la société. Il m’est très difficile de la réintégrer à un niveau normal. La frustration de ne pas pouvoir faire partie de la société, c’est quelque chose que je ressens parfois quand je ne peux pas sortir normalement de mon hôtel sans être assailli, quand je me trouve en face de gens qui ne voient en moi qu’une photo idéalisée. (1981)


Je mens comme je respire, tout le temps. Mais c’est seulement lorsque je constate que ce genre d’affirmation a une certaine gueule quelques semaines plus tard que je m’efforce de la consolider (rires). Je me suis rendu compte que si je m'étends dans les journaux, cela prend des allures de rabâchage après deux ou trois fois. Je finis par me paraphraser, et ça n'a plus de sens réel. Alors j'ai commencé à ajouter des éléments incongrus pour éviter de me mettre à radoter. (Rock & Folk, 1976)


Je n'ai jamais eu aucun doute quand à ma réussite. Je savais que je deviendrais célèbre, je me suis préparé à cette vie très jeune. De l'extérieur je n'étais qu'un type effrayé et timide. Mais au fond de moi, l'assurance était phénoménale. (Les Inrocks, 1993)


Je n'ai jamais pensé que la vie était très longue. Devenir vieux n'a pas du tout été une surprise pour moi. J'ignore si c'est une bonne ou une mauvaise chose mais j'ai toujours été terriblement conscient de sa finitude, et j'ai toujours pensé que si nous n'avons qu'une vie, alors essayons d'expérimenter avec. (The Telegraph, 1996)


Je ne me contente pas d'écrire des chansons, je veux les rendre tri-dimensionnelles. Le songwriting en tant qu'art est un peu archaïque maintenant. Une chanson doit prendre forme, être personnifiée, et influencer les gens. Cela doit les affecter non pas juste en tant que chanson, mais en tant que style de vie. Les rock stars ont assimilé tout un tas de philosophies, de styles, d'histoires, d'écrits, et ils recrachent ce qu'ils ont glâné de tout ça. (Rolling Stone, février 1994)


Je ne mens pas, je change juste d'avis sans arrêt.


Je ne peux pas tout livrer, dire non mais vouloir dire oui, c'est tout ce que j'ai toujours voulu dire, c'est le message que j'envoie. (Sur "I Can't Give Everything Away", 2016)


Je ne sais pas où je vais aller à partir de maintenant. Mais je promets que ça ne sera pas ennuyeux. 


Je ne sais pas si je change tout le temps d'avis ou si je mens beaucoup. C'est quelque part entre les deux. (Rolling Stone, février 1974)


Je ne suis pas très à l’aise avec les religions institutionnalisées, même si je les ai à peu près toutes approchées. Je ne recherche pas une foi, je ne veux rien croire. Je recherche juste la connaissance. (1995)


Je ne suis pas un prophète ni un homme des cavernes, juste un mortel avec le potentiel d’un superman.


Je ne suis pas un puriste, rien de ce que je fais n'est jamais hardcore. J'essaie de mélanger tout ce qui passe à ma portée. Si c'est là, je m'en saisis et je l'ajoute à la palette avec laquelle j'ai envie de travailler.


Je ne suis pas un rocker pur et dur. Je suis soit plus, soit moins que ça, je ne saurais pas vous dire.


Je ne suis pas véritablement obsédé par mon propre passé. Pas comme McCartney, par exemple, qui va jusqu’à racheter des objets et des effets ayant appartenus aux Beatles. Le passé n’est que le passé. (1993)


Je pense que la célébrité en elle-même n'est pas une récompense. Tout au plus, elle te permet d'avoir une place au restaurant.


Je refuse qu’on dise ou qu’on pense de moi que je suis médiocre.


Je sais demander des cigarettes dans toutes les langues.


Je suis beaucoup plus intéressé par les implications théâtrales des vêtements que je ne le suis par la mode de tous les jours. (…) Vous savez quoi ? Je n'ai jamais été à un défilé de mode de ma vie. (Lucky Magazine, oct 2005)


Je suis en admiration devant l'univers mais je ne crois pas nécessairement en une intelligence derrière tout ça. J'ai une passion pour le visuel des rituels religieux, même s'ils sont complètement vides et privés de substance. L'encens est provocant qu'il soit bouddhiste ou catholique (Esquire, 2004).


Je suis gay, et je l'ai toujours été, même lorsque j'étais David Jones. (Melody Maker, 1972)


Je suis toujours émerveillé de voir que les gens prennent ce que je dis au sérieux. Je ne prends même pas ce que je dis au sérieux. 


Je suis une star instantanée. Ajoutez juste de l'eau et mélangez. (Who's Who in the Movies by Leslie Halliwell, 2003)


Je veux que ma musique éveille les fantômes qui sont en moi. Pas les démons, vous comprenez, mais les fantômes.


Je voulais démontrer le pouvoir de soutien qu'est la musique. 


La chanson Station to Station a beaucoup à voir avec le Chemin de Croix. Toutes les références qui s'y trouvent ont à voir avec la Kabbale. C'est l'album le plus proche d'un traité de magie que j'aie jamais écrit. Je n'ai jamais lu une critique qui l'ait pigé. C'est un album extrêmement sombre. Un très mauvais moment à vivre, je dois dire. (Q Magazine, 1997)


La pire plaisanterie que Dieu puisse faire, c'est de faire de vous un artiste, mais un artiste médiocre.


La plus grande chose que vous n’apprendrez jamais, c’est d’aimer et d’être aimé en retour.


La plus grosse erreur que j’aie jamais faite, c’est de dire à ce journaliste du Melody Maker que j’étais bisexuel. Jésus Christ, j’étais si jeune alors. Je faisais des expériences. (1983)


La transformation absolue de tout ce que nous pensions de la musique aura lieu d’ici 10 ans et rien ne sera capable de l’arrêter. Je ne vois pas l’intérêt de faire semblant que ça n’arrivera pas. Je suis certain que le copyright, par exemple, n’existera plus dans 10 ans.


La vérité étant que, bien sûr, il n'y a pas de voyage. Il y a des arrivées et des départs, le tout en même temps. 


Le nom Bowie (connu pour être celui d'un couteau remontant au moyen-âge) me parlait lorsque j'étais plus jeune. J'étais dans une phase très philosophique à l'âge de 16 ans et je cherchais un truisme évoquant quelque chose qui coupe les mensonges. (Rolling Stone, février 1974)


Le plus intéressant pour un artiste est de piocher parmi les débris d'une culture, de regarder ce qui a été oublié ou pas vraiment pris au sérieux. Une fois que quelque chose est catégorisé et accepté, il devient une part de la tyrannie du mainstream et perd sa puissance. Ca a toujours été comme ça pour moi : ce qui m'emprisonne le plus, c'est de me sentir catalogué. (New York Times, juin 1998)


Les gens aiment voir souffrir leurs héros.


Les gens de goûts m’intéressent surtout s’ils ont les mêmes goûts que moi.


Les gens sont idiots. Personne ne lit, personne ne sort, ne regarde et n’explore la société et la culture qu’on leur apporte. Les gens ont une capacité d’attention de cinq secondes et la profondeur d’un verre d’eau.


Les grands artistes sont ceux qui ont toujours su s'arrêter à temps. Parfois je suis allé un peu trop loin, pas beaucoup, mais juste assez pour tout gâcher.


Les jeunes, de nos jours, ne sont plus équipés pour un monde qui, pour l’essentiel, est d’une complexité technique bien supérieure à la formation que leur assure l’école. Personne ne reçoit plus les armes nécessaires pour s’en sortir, s’élever et trouver une structure qui permet de s’insérer dans un monde chaque jour plus cataclysmique. (1989)


Les paroles des chansons qui sont utilisées à tout bout de champ pour faire des slogans, je m’en méfie. Cela devient trop vite des inscriptions sur des Tee-shirts. Je comprends que l’on ait envie de crier certaines choses, mais je ne suis pas sûr que cela  soit vraiment bon pour les kids qui utilisent ces paroles. (1984)


Les ventes de disque n’ont d’effet que sur la confiance en soi.


Lorsque j'ai atteint la quarantaine, tout est allé de travers. En 1987 il semblait que plus rien ne marchait pour moi musicalement. J'avais perdu le fil. Je me suis senti vraiment mal. Je me suis senti nul en tant qu'artiste. Et j'ai probablement commencé à travailler sur le côté visuel des choses (la peinture en particulier) d'une façon presque désespérée pour trouver une forme de salut en tant qu'artiste. (New York Times, juin 1998)


Ma plus grande erreur a été de dire au journaliste du Melody Maker que j'étais bisexuel. Mon Dieu, j'étais si jeune alors. J'expérimentais… (Rolling Stone, 1993)


Mon premier groupe à avoir un début d'intérêt s'appelait The Hype. Tony Visconti était à la basse, Mick Ronson à la guitare, John Cambridge à la batterie et moi aux claviers et à la guitare rythmique. Je me souviens d'un concert de 1970 au Roundhouse (…) Nous étions habillés en Superman, ce devait être un spectacle totalement grotesque. A ma connaissance, ce fut le tout premier concert de glam rock, donné dans l'indifférence générale. (Les Inrocks, 1993)


N’importe quoi possède une connotation politique, donc un auteur compositeur se doit d’être conscient du monde qui l’entoure et dans mon cas, j’ai été frappé par le manque de charité et d’entraide de nos sociétés occidentales qui permet à  des fabricants d’armes de s’enrichir quand d’autres meurent de faim parce qu’ils n’ont plus droit au chômage. (1987)


Nous étions une petite famille typique de la classe ouvrière, avec sa vie rangée et monotone. Rien de magique, rien de brillant. J'ai su que cette vie n'était pas pour moi à 8 ans, lorsque j'ai entendu Little Richard. (Les Inrocks, 1993)


On est plutôt tolérants. Mais depuis deux ans, on se fait interpeller : « Chérie ! Tu veux que je porte ton sac à main ? » Il faut que ça cesse. On aime tous les cheveux longs. Pourquoi on devrait se faire harceler pour ça ? (David Jones (Bowie), 1ère interview télévisée, 1964).


On parlait très peu de bisexualité ou de culture gay avant moi. Sans le savoir, j'ai vraiment fait émerger tout ça. Avant de venir en Amérique, je n'avais jamais, jamais vu le mot gay. Il a fallu un peu de temps et quelques grosses rumeurs avant que les gays ne disent "nous désavouons David Bowie". Bien sûr. Ils savaient que je n'étais pas ce pour quoi ils se battaient. (Playboy, 1976)


On se pointait à l’hôpital avec des tonnes de drogue. On était tous complètement à la masse. Iggy Pop n’allait pas bien, c’est tout ce qu’on savait. Alors on lui apportait des drogues pour qu’il se requinque, on se disait que ça avait dû lui manquer (2000).


Peut-être que je suis fou aussi - il y en a dans la famille - mais j'ai toujours eu le besoin d'être quelque chose de plus qu'humain. Je me sentais dérisoire en tant qu'humain. Je pensais, "fuck that". Je veux être un superhumain. (Q Magazine, 1990)


Quand tu vieillis, le nombre de questions se réduit à deux ou trois. Combien de temps ? Et que vais-je faire avec le temps qui me reste ?  


Quand Ziggy est tombé en disgrâce et qu'il a perdu tout son argent, il a eu un fils avant de mourir... Johnny Rotten ! (Parlant au journaliste Philippe Manoeuvre, 1977)


Quoi que je fasse je suis toujours critiqué, quand je joue dans des stades on me dit que c’est trop grand et que personne ne voit rien, et quand je joue dans des clubs on râle parce que c’est trop petit.


Si j'ai contribué à une chose, c'est à une bonne dose d'incertitude. Pour le meilleur ou pour le pire. (NME, sept 1980)


Tirez le meilleur de chaque instant. Nous n'évoluons pas. Nous n'allons nulle part. (Esquire, 2004)


Tonight en 1986 est ce que j'ai fait de pire dans toute ma carrière. Il n'y a plus la moindre inventivité, la moindre flamme. J'ai totalement déserté mes disques à partir de cette époque. (…) Je n'aurais rien dû enregistrer entre Scary Monsters et Black Tie White Noise. (Les Inrocks, 1993)


Tout ce que je veux dire se trouve dans les cordes et les mélodies. Les mots les égayent juste. Ça a toujours été pour moi le moyen d'exprimer ce qui ne l'était d'aucune autre façon. 


Un jour, je ferai de la politique car je veux être premier ministre. Je suis un partisan du fascisme : notre unique chance de nous en sortir de ce libéralisme répugnant, c'est l'extrême-droite, tyrannique et dictatoriale. Les rock-stars sont fascistes aussi et Hitler était l'une des premières. Ce n'était pas un politicien mais un grand artiste moderne. Il a utilisé la politique et le théâtre pour créer cette chose qui allait gouverner et contrôler le spectacle pendant ces douze années-là : il a mis en scène un pays. (1976)


Votre idée du bonheur parfait ? La lecture. (Vanity Fair, 1998).


Vous devez penser que nous, qui ne sommes pas de la ville, nous sommes de drôles de cinglés. Et bien, je suppose que vous avez raison. Ha ha ha ha, oui nous dansons un furieux ennui. (Extrait d'une lettre de Bowie à John Peel, DJ de radio 1,1969)


We can be heroes, just for one day.

A PROPOS DE DAVID BOWIE

A propos de la pochette de "Blackstar" : Le symbole de l'étoile noire ( ), plutôt que l'écriture Blackstar, a une sorte de finalité, de simplicité, une noirceur, qui est une représentation de la musique. Beaucoup de gens ont dit que c'était une pochette merdique au moment de sa sortie, que ça avait pris cinq minutes à dessiner . Je crois qu'il y a un malentendu au sujet de la simplicité, elle peut prendre beaucoup de temps à atteindre. (...) Nous sommes confrontés à tant d'images sur internet qu'il est nécessaire d'être direct. L'idée de mortalité est là, et bien sûr l'idée d'un trou noir absorbant tout, le Big Bang, le début de l'univers, s'il y a une fin à l'univers. Ce sont des choses en rapport avec la mortalité. Sur la pochette de la version vinyle, l'étoile est découpée et laisse apparaître le disque vinyl en dessous. Le fait qu'on puisse voir le disque en tant qu'objet physique qui se dégrade (…) est également un commentaire sur la mortalité. Il m'a dit que les paroles de Blackstar étaient très honnêtes. C'était un homme face à sa propre mortalité, et j'espère que le dessin est approprié. (Jonathan Barnbrook, graphiste, Deezen, 2016)


A propos de la pochette de "The Next Day : "The Next Day" symbolise l'oubli ou l'effacement du passé.  C'est la pochette qui a le plus divisé, parce que nous n'avons pas fait ce que les gens attendaient, c'est-à-dire une belle photo récente de David Bowie. Nous avons décidé de jouer avec cette attente d'image. Je pense que personne d'autre que Bowie n'aurait pris ce risque. Il était très curieux de connaître la réaction des gens. David Bowie était toujours très respectueux des personnes qui achetaient sa musique, et il voulait qu'ils comprennent les idées. Il comprenait la valeur de l'image sur une pochette d'album quand tous les autres l'avaient oubliée. (Jonathan Barnbrook, graphiste, Deezen, 2016)


Bowie a tenu à aller rendre visite à mes parents qui vivaient dans une caravane à Détroit. Les voisins de mes parents étaient si effrayés par cette voiture et les gardes du corps qu'ils ont appelé la police. Mon père est un homme merveilleux et il a dit à Bowie "Merci pour ce que vous faites pour mon fils". (Iggy Pop, New York Times, 2016)


Bowie est le plus grand artiste de ces trente dernières années. (Brian Molko, Placebo)


Bowie est un vrai mec, et je suis une vraie femme - tout comme Catherine Deneuve. (Iggy Pop)


Bowie me voyait parfois comme un personnage de Dostoïevski actuel ou un Van Gogh moderne. Mais il savait aussi que je ne suis qu'un plouc au fond. Avec lui, j'ai appris des choses dont je me sers encore aujourd'hui. J'ai rencontré les Beatles et les Stones, untel et untel et cette actrice et cet acteur et tous ces gens puissants grâce à lui. J'ai observé. Et une fois de temps en temps je me comporte de façon un peu moins rustique lorsque j'ai affaire à ce genre de personnes. (Iggy Pop, New York Times, 2016)


C’est un grand privilège de l’avoir connu et d’avoir travaillé avec lui. Un homme et un artiste remarquable. Je l’aimais. (Mick Rock, 2016)


Ce type m'a sauvé de l'anéantissement professionnel et peut-être même personnel – c'est aussi simple que cela. Il m'a ressuscité. Plein de gens étaient curieux de ma personne, mais il était le seul qui avait suffisamment de points communs avec moi et qui aimait ce que je faisais et qui en outre avait véritablement l'intention de m'aider. (Iggy Pop, New York Times, 2016)


David Bowie à dit qu'il ne jouait plus ses classiques... Iron Maiden fait la même chose... Pauvres petits pédants ! (Francis Rossi, Status Quo, Rock-Hard)


David Bowie m'a montré une photo de Little Richard dans une cadillac rouge en me disant "Je veux que mon album sonne comme ça." "Il m'avait juste montré une photo mais j'ai totalement compris. Il voulait quelque chose qui donne une idée de futur mais qui soit enraciné dans le rock'n'roll, quelque chose de noir, de R&B, mais de mutant et d'indémodable. (Nile Rodgers, 1983)


David Bowie n’invente plus rien, il se contente de vampiriser tout le monde et de se pointer au bon moment avec le son qu’il faut, pour ça il est fort, mais il ne découvre rien. C’est la méthode Picasso, il pompe le passé et après il nous refile sa semoule. Quand à  ses films, ils puent... (Alan Vega, Suicide, 1983)


En tant que noir américain, il ne se passe pas un jour sans que je sois renvoyé au fait que je suis noir. Cela n'a rien à voir avec moi. Certaines personnes se sentent juste mal à l'aise en ma présence. Avec David Bowie, je n'ai jamais rien ressenti de tel. (Nile Rodgers, 1983)


— Est-ce vrai que votre femme Jerry vous a surpris au lit avec David Bowie ?
— Si ça ne l'était pas, vous croyez que ce serait dans son livre ?!
(Mick Jagger)


Il était davantage un bienfaiteur qu'un ami au sens où on l'entend généralement. Il s'est donné du mal pour que je bénéficie d'un bon karma. (Iggy Pop, New York Times, 2016)


J’ai découvert Bowie à 13 ans grâce à Nirvana, et la reprise de The Man Who Sold The World. Ziggy Stardust, la rock star ultime. La classe absolue, irréelle, extra-terrestre ! Dans le rock, il y a un avant et un après Ziggy. Bowie et Marc Bolan (T.Rex) ont amené le glam rock à son apogée, avec une élégance visuelle incroyable.  (Ty Segall à propos de "The Rise and fall of Ziggy Stardust…" - Télérama, 2014)


Jouer avec David Bowie figure parmi les expériences les plus marquantes dans la carrière du groupe. A New York, il nous avait présenté Lou Reed et je m’étais mis à bégayer comme un idiot devant Sonic Youth. J’avais l’impression de redevenir un môme, un fan qui rencontre ses idoles pour la première fois. (Brian Molko, Placebo)


L'amitié de David était la lumière de ma vie, a réagi Iggy Pop juste après l'annonce de la mort du Thin White Duke dans la nuit de dimanche à lundi. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi brillant. Il était le meilleur. (Iggy Pop, Twitter, 11 janvier 2016)


L’atmosphère était si chargée d’émotion qu’à la fin, il a pleuré. Et nous avons tous pleuré avec lui (Kate Bush, à propos de l’ultime show de Bowie en tant que Ziggy Stardust, le 3 juillet 1973, au Hammersmith Odeon de Londres, Mojo Classic, février 2007).


Le pauvre David a toujours voulu être un mauvais garçon. Il traîne avec lui un complexe punk. Bowie Punk ? Allons, David, sois sérieux, tu sais bien que tu seras toujours tout sauf un rocker ! (Ian Hunter, ex Mott, The Hoople et... David Bowie Band, 1989)


Le problème de toutes ces vieilles rock-stars, c'est qu'elles firent des choses bien pire que nous dans leur jeunesse. David Bowie a fait un salut hitlérien à la gare Victoria. Je n'ai pas oublié, et je n'oublierai jamais. (Noel Gallagher, Oasis, 1994)


Les premiers instruments de David, un saoxophone en plastique, une boîte à guitare et un xylophone, lui furent données avant l'adolescence. Il possédait également un tourne disques à une époque où peu d'enfants en avaient. (Kristina Amadeus, cousine de David Bowie, 2016)


Lorsqu'il avait 11 ans, nous dansions comme des elfes possédés sur les disques de Bill Haley, Fats Domino et Elvis Presley. (Kristina Amadeus, cousine de David Bowie, 2016)


Ma mère a commencé à travailler avec David Bowie. Elle a créé tous les costumes de sa période « Thin White Duke » qui inclut l’album Station to Station et le film The Man Who Fell To Earth. Ensuite, ça a dérapé en une romance mystérieuse qui a duré un moment. Je les ai surpris nus une fois (Slash, ex-Guns N’ Roses).


Mon père était très prolifique dans la musique, mais il a aussi interprété des rôles, et je pense que les meilleurs moments avec lui étaient sur les plateaux de tournage (Duncan Jones, à propos de son père David Bowie, mai 2016).


Pour Let's Dance il avait assez foi en moi pour me laisser le contrôle total. Il disait "Nile, prends ma vision et concrétise là. Tu es l'impresario." C'était la plus grande forme de respect que personne ne m'avait jamais donnée. (Nile Rodgers, 1983)


S’il a chanté dans Top gear, c’est parce que le producteur de l’émission faisait bien son boulot (et l’attaché de presse de Deram aussi). Franchement, je ne trouvais pas ça terrible. C’était sa période Anthony Newley (acteur-parolier célèbre en Angleterre), et ça me laissait un peu de marbre ;  pour être sincère, c’est toujours le cas. (John Peel, 1990)

 

 

 

 

 

 

 

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