A
14-15 ans, on était jeunes et on se sentait mal. On avait deux choix : se
radicaliser ou monter un groupe de rock.
Dans
les banlieues, dès que tu es reconnu et officialisé, ils ne te reconnaissent
plus. Il ne faut pas que les hommes politiques soient sur un piédestal et
perdent les réalités. Quand on voit dans quelles conditions vivent certaines
personnes en France, c'est dramatique. (François, 1995)
La
jeunesse emmerde le front national.
On
s'est mis en danger. A notre époque, personne ne chantait : " La jeunesse
emmerde le Front National " et on a eu des problèmes à cause de ça. C'est
aux gens de s'investir. Le mec qui dit : "C'est pas facile
aujourd'hui", je lui réponds : "Démerde-toi mon pote". Il y a
toujours moyen de faire quelque chose ! (François, 2003)
Vivre
libre ou mourir.
A
PROPOS DES BERURIER NOIRS |
Le
mouvement alternatif a fini par tourner en rond, ils ont tous voulu monter des
maisons de disques et maintenant ils se font tous des procès. Tu vois, les
Ludwig, Les Béru ont fait des procès à Bondage... moi je trouve ça vraiment
naze. (Didier Wampas)
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