A
celui qui rêve de réunir les Beatles, c’est possible… Il suffit de flinguer
Paul et Ringo. (Billy Cristal)
Au
fond, si les Beatles ont bougé tant de trucs, c’est sans doute d’abord parce
qu’ils donnaient aussi du bonheur. Comme John dans « You’ve Got To Hide
Your Love Away », qui est un exorcisme de douleur dans un impérieux désir
de beauté. (Ray Davies, The Kinks, 1981)
C’est
con ce que disent les posters d’Oasis, cette citation d’un canard américain qui
dit qu’Oasis sonne comme les Beatles s’ils avaient existé dans les années 90.
Les Beatles aujourd’hui, ils feraient de la jungle. (Martin Carr, Boo Radleys,
1996)
Chacun
des accords, chacune des mélodies écrites par les Beatles étaient issus de
chansons qu’on connaissait tous. La plupart des chansons signées
Lennon/MCCartney, je pourrais vous dire exactement d’où elles viennent. (George
Harrisson, ex Beatles, 1993)
Dans
l’album blanc des Beatles, il y a des trucs « Grand public » qui
devaient embarrasser certains membres. Et à
côté de ça des trucs très personnels, complètement barjos, et très très
différents les uns des autres. Et c’est ce qui fait de l’album blanc un disque
si agréable à écouter. Peut être que ce
que faisait John Lennon embarrassait McCartney et vice-versa, mais quand on
regarde l’album comme un tout, ces frictions et ces contrastes en font un bon
disque. (Lindsey buckingham, Fleetwood
Mac, 1979)
Depuis
peu, grâce à Michael Jackson et ses hommes d’affaires, les chansons des Beatles
servent à vendre des chaussures de sport
à la télé. Je ne suis pas sûr que John Lennon a écrit « Révolution »
dans l’idée que ça aiderait Nike à vendre des godasses. (Tom Petty, 1987)
D’une génération à l’autre, les Beatles resteront le groupe de
rock le plus important de tous les temps (Dave Grohl, Foo Fighters).
Encore
maintenant, les gens veulent jouer du Beatles… On en est fatigué. Le passé est
le passé. On entend les Beatles plus que n’importe qui au monde. C’est ennuyeux,
à la fin ! (Robin Gibb, The Bee Gees, 1983)
George Harrison a toujours été le
« Beatles silencieux ». Peut-être qu'il devrait continuer (Liam Gallagher, Oasis, 1995).
Il
a bien fallu que les Beatles soient complètement stone pour laisser Ringo Starr
chanter ! (Brian Molko, Placebo)
Ils
devraient arrêter de toujours se comparer aux Beatles. Noel (Gallagher) ne parle que de ça, il se
rabaisse tout seul avec cette connerie. Les Beatles, c'était il y a trente ans.
Bien sûr, Don't Look Back In Anger sonne Beatles, et alors ? Noel oublie que, à
leur débuts, les Beatles ont pompé les Shirelles et qu'ils étaient les rois des
morceaux mielleux et cucul la praline. (Liam Howlett, Prodigy, 1996)
J'ai rencontré Paul McCartney deux fois.
Il est sympa, un mec cool. Il aime Oasis et il aime ce qu'on fait. J'ai
rencontré George Harrison une fois lors d'une soirée. Ça allait, on a parlé de
Carl Perkins dont il fan. (Noel Gallagher, Oasis, 2000)
J’ai
toujours aimé les Beatles. C’était ringard, à une époque, de dire qu’on les
aimait bien. J’apprécie soixante-quinze pour cent de leur travail. Presque
tout, en fait, à part « Octopus’s Garden », les chansons bizarres de
Ringo Starr ou les geignardes de Paul McCartney. (Robert Smith, The Cure, 1987)
J’aime
certaines choses de Lennon en solo. Probablement que je n’aime pas les Beatles
parce qu’à leur époque j’étais dans le Velvet underground et que les Beatles
attiraient toute l’attention. Je ne sais pas si les Beatles aimaient le Velvet,
mais leur manager Brian Epstein nous avait approchés un jour. Et nous on
s’amusait : Wow ! On va avoir le même manager que les Beatles. (Lou
Reed, 1991)
J’aime les Beatles mais je déteste Paul McCartney. J’aime Led
Zeppelin mais je déteste Robert Plant. J’aime les Who mais je déteste Roger
Daltrey (Kurt Cobain).
J’essaie
d’être plus réel, de ne pas vivre un mensonge. Que je montre trop de moi, ça ne
peut pas arriver. C’est ce que j’ai appris de John Lennon. Donner toute l’émotion,
ce type a signé des putains de chansons, « Mother » sur le premier
plastic Ono Band, « Isolation », « God », « Cold
Turkey ». Tous ces trucs. Le mec se mettait à poil. Se pelait
littéralement la couenne pour qu’on l’écoute. J’aime beaucoup les Beatles, mais
j’ai une véritable passion pour John Lennon. (Lenny Kravitz, 1990)
Je
me souviens quand j’étais gamin avoir été traîner devant la maison de Paul.
J’allais dans ce pub qu’ils avaient fréquenté. J’étais persuadé que Liverpool
était le centre du monde. Il y a sûrement des échos qui vibrent, et si tu es
assez réceptif, ils peuvent t’inspirer ou t’influencer sans que tu t’en
aperçoives. Je ne pense pas aux Beatles en tant que tels, je suis inspiré par
les grandes figures et ce groupe en fait partie. (John Power, Cast, ex The
La’s, 1995)
Je n'ai jamais pu saquer McCartney. C'est
lui qui écrivait les chansons de pédé, les trucs mollassons. (Liam Gallagher,
Oasis, 1994)
Je n'envisage pas une nouvelle réunion des Beatles... du
moins tant que John Lennon sera mort ! (George Harrison, 1990).
Je
ne dirais pas que John Lennon était un saint, mais pour moi, ce fut un
personnage capital. Sans les Beatles, je ne serais jamais devenu
musicien ! Lennon a réussi à se forger une image qui n’était pas seulement
celle d’un musicien pop, mais aussi celle d’un musicien pop, mais aussi celle
d’un homme public concerné par les problèmes du monde. Il s’avait faire passer
son message dans une langue que tout le monde pouvait comprendre. (Sting, 1988)
Je
ne suis pas véritablement obsédé par mon propre passé. Pas comme McCartney, par
exemple, qui va jusqu’à racheter des objets et des effets ayant appartenus aux
Beatles. Le passé n’est que le passé. (David Bowie, 1993)
Je
peux citer deux disques qui m’ont marqué et que j’emmènerais sur une île
déserte : les Sun Sessions,
d’Elvis Presley, et l’album blanc des Beatles. Ce sont des disques que je peux
me mettre en boucle sans jamais me lasser. (Martin L. Gore, Depeche Mode)
Je
voulais être John Lennon, j’écoutais ses disques toutes les nuits,
religieusement. Je rêvais que les Beatles venaient jouer à Aberdeen,
j’imaginais comme cela pouvoir être grandiose pour moi. Ce n’est qu’en 1976
qu’on m’a dit qu’ils étaient séparés depuis déjà six ans. (Kurt Cobain,
Nirvana)
John
Lennon était définitivement mon Beatle favori, il n’y a vraiment pas photo. Je
ne sais pas avec certitude qui écrivait quoi dans les chansons des Beatles,
mais aujourd’hui Paul McCartney m’ennuie plus qu’autre chose. (Kurt Cobain,
Nirvana, 1992)
John
Lennon était un nomade dans sa propre musique. Il lui fallait tout le temps
changer, tellement des idées nombreuses et différentes se bousculaient en lui.
Il ne pouvait longtemps s’attacher à quelque chose. Des quatre Beatles, c’était
le plus individualiste et le groupe coinçait souvent comme dans un piège qui se
refermait sur lui. C’était un artiste complet, il s’intéressait à tout et y
réunissait en plus : cinéma, peinture, écriture. Un véritable homme-bombe.
(Eric Clapton, 1990)
Le
rock anglais des années 60 demeure une sorte de mystère. Pourquoi tant de
talents se sont ils révélés en même temps ? Pourquoi les Beatles ont-ils
percé à cette époque ? Pourquoi a-t-on, aujourd’hui, abandonné jusqu’à
l’espoir d’entendre un jour un groupe aussi stupéfiant que celui-là ? Oui,
il y a mystère. (John Mayall, 1995)
Le
son de la batterie de « Come Together » m’a perturbé pendant toute
mon enfance. Pour moi, c’était le bruit d’un monstrueux cadran de téléphone.
(Jeff Buckley, 1994)
Lennon avait raison : Les Beatles étaient
plus célèbres que Jésus. Nous sommes donc plus grands que Jésus, et bientôt
plus grands que les Beatles. (Noel Gallagher, Oasis, 1995)
Les Beatles au début c'était de la merde.
Je les aime à partir de "Revolver"
(Noel Gallagher, Six Month On The Road With Oasis)
Les Beatles, c’est juste bon pour draguer les filles, les
Stones c’est pour les envoyer en l’air. (François Jouffa)
Les Beatles étaient géniaux quand ils étaient les Beatles, mais
dans cet album, il n’y a pas grand-chose. Je pense qu’ils se sont égarés ici.
Certains pensent que cet album est génial, moi je pense simplement que c’est un
ramassis de détritus (Keith Richards, à propos de l’album Sgt. Pepper's Lonely
Hearts Club Band des Beatles, août 2015).
Les
Beatles était plus connus que Jésus nous sommes maintenant plus connus que les
Beatles. (Noel
Gallagher, Oasis)
Les Beatles étaient principalement un groupe vocal (Keith
Richards).
Les Beatles n'ont fait qu'ajouter une
pédale Charleston aux harmonies de Fauré. (Jacques Brel)
Les
Beatles ont bouffé leur pomme en se grattant le nœud pendant que lady Madonna
suçait le marchand d’œufs. (Hubert-Félix
Thiéfaine)
Les Beatles ont été mon premier groupe préféré à faire de la
musique importante pour moi. J’étais un petit garçon. Je ne savais pas qui
chantait quelle chanson ou qui avait écrit quelle chanson (Chris Cornell,
Soundgarden, Audioslave).
Les Beatles ont une chanson pour chaque
jour de votre vie, que vous vous sentiez bien, mal, dépressif, joyeux, bourré,
stone, quelle que soit votre situation, les Beatles sont bons pour vous. (Noel
Gallagher, Oasis, 2000)
Les Beatles sont de très grands compositeurs, comme Mick et
Keith Richard. Mais la comparaison s'arrête là. Vous parlez de Dieu et des
êtres humains. Vous parlez des Beatles, puis de tous les autres (Bill Graham,
producteur et propriétaire des Fillmore de New York et San Francisco, Best, 1971).
Les
Beatles sont l’archétype du groupe populaire. On ne peut pas améliorer ce
qu’ils ont fait. Pas forcément au niveau musical, mais en termes de carrière,
de charisme, de puissance symbolique. A quel point ils ont pu changer la vie de
toute une génération. Nous ne sommes pas capables de ça. Aucun groupe, en fait.
- Sting, The Police, 1981.
Les
Beatles ? Vous ne connaissez pas les Beatles ? Comment est-ce
possible ? Ils sont géniaux. On ne dirait pas à les voir mais ce sont des
génies et si jeunes ! - Marlène Dietrich
Ma chère petite, il y a des choses qui ne se font pas. Tel que de boire du Dom Perignon 55 à une température au dessus de 3 degrés... C'est aussi malsain que d'écouter les Beatles sans boules Quies ! - Sean Connery, Goldfinger, 1964.
Ma religion ? Ce sont les Beatles. - Liam Gallagher, Oasis, 1994.
Maintenant
que j’ai un peu travaillé avec McCartney, je comprends mieux pourquoi c’est
encore Lennon qui me fascine : Paul est un mélodiste plus doué que John et
il est des paroliers plus constants, des chanteurs plus impressionnants que
John, mais ce sont ses chansons qui me font littéralement perdre la tête quand
j’entends les Beatles. - Elvis Costello, 1990.
Mais
quand Epstein n’a plus été là, les
Beatles se sont retrouvés avec plein de fric et des idées totalement défoncées.
Ils ont voulu prendre Allen Klein comme manager alors que nous avions tout fait
pour nous en débarrasser. C’était la fin pour eux. C’est une fichue honte de
devenir si énorme qu’on ne peut plus continuer. (Keith Richards, the Rolling
Stones, 1982)
Ne faites pas confiance aux gens qui se disent musiciens ou
collectionneurs de disques et qui déclarent ne pas aimer Bob Dylan ou les
Beatles. Ils n’aiment pas la musique si ces mots sortent de leurs bouches (Jack
White, The White Stripes).
Nos
fans les plus radicaux ont du mal à l'admettre, il faut pourtant qu’ils s’y
fassent : je suis un admirateur des Beatles. Je ne connais rien de plus beau
que leurs chansons. Il y a quelques années j'étais obsédé par l'idée d'écrire
la chanson pop parfaite. (Kurt Cobain, Nirvana)
Nous avons rencontré les Beatles une fois, quand ils
enregistraient « Lovely Rita ». C'était un peu comme rencontrer la
famille royale (Nick Mason, Pink Floyd, Mojo
Magazine, mai 1994).
Nous
avons repris « Happiness Is A Warm Gun » qui est ma chanson préférée,
toutes époques confondues. Le but n’était pas de revenir aux sixties, mais d’en
comprendre le mécanisme. En fait, depuis trente, quarante ans, le travail de
studio le plus intéressant provient des
Beatles et de George Martin. (Karl Wallinger, World Party, 1990)
On
m’a gratifié d’une seconde chance, être un Beatle m’a presque coûté la vie, en
tout les cas une bonne partie de ma santé - l’alcool et les drogues ayant
démarré avant que nous ne soyons des musiciens professionnels - tout ça dans
une quête effrénée de dépassement de soi. Je ne ferais pas deux fois la même
erreur dans ma vie. Cette fois, l’inspiration devra venir selon les vieilles
méthodes, visibles par tous. Si pour le public, je ne produis plus rien
d’autres que du « silence », ainsi soit-il. Amen. (John Lennon, 1978)
Par terre, il y avait des ruisseaux de pisse. Les filles se
pissaient littéralement dessus d’excitation (Bob Geldof, à propos des concerts
des Beatles qui sentaient l’urine).
Peut-être que les Beatles n'auraient
jamais dû s'arrêter de tourner et jamais dû se séparer. Mais je ne leur
reconnais pas la moindre faiblesse. Mis à part Yoko Ono probablement. (Noel Gallagher, Oasis, 1996)
Quand
j’ai entendu « A Day In The Life » des Beatles pour la première fois,
ça m’a terrifié. J’étais sur le point d’entrer à l’université, mais la musique a modifié mon
chemin, ma vie a pris une direction différente : je suis devenu musicien
professionnel. (Robert Fripp, King Crimson, 1982)
Ringo
Starr n’était pas le meilleur batteur de Liverpool. Ce n’était même pas le
meilleur batteur des Beatles. (John Lennon)
Savez-vous
ce qu'a dit Dieu quand George Harrison est mort en 2001, soit 21 ans après John
Lennon ? - Plus
que deux, et je reforme les Beatles !
Se
raccrocher au rêve des Beatles ou des « Sixties » toute sa vie, c’est
comme se raccrocher à la deuxième guerre mondiale et à Glenn Miller. Ça ne veut
pas dire qu’on ne doit pas apprécier Glenn Miller ou les Beatles, mais vivre ce
rêve c’est la quatrième dimension. Ce n’est pas vivre aujourd’hui. C’est une
illusion. (John Lennon, 1980)
« Sgt
Pepper’s Lonely Hearts Club Band », c’est l’idée du concept avant que
l’expression album concept ne devienne une insulte. On s’installait pour
l’écouter en se disant : « Pendant cinquante minutes, je vais partir
ailleurs ». De ce point de vue-là, c’était très nouveau. (Phil Collins,
Genesis, 1991)
Si ça n'était pas pour les Beatles, je ne serais pas un
musicien (Dave Grohl, Foo Fighters).
Si
j’avais le choix, je prendrais les Beatles en première partie d’AC/DC. (Angus
Young)
Tu
mets Ringo Starr derrière le Siamese Monster, il ne saura pas quoi foutre avec.
(Mike Portnoy, Dream Theater)
Une chanson est une chanson. Mais certaines chansons sont les
plus grandes. La chanson des Beatles « Yesterday ». Ecoutez les
paroles (Chuck Berry).
Vous avez déjà entendu le groupe Oasis,
les mecs ? Ils ont tout pompé sur les Beatles. Et les Beatles, ils valaient pas
un clou. (Homer Simpson, Saison 12, Épisode 18)
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