J’ai
fait l’imbécile et je le regrette. J’ai été si flemmard, j’ai pris tant de
drogue, elles m’ont vraiment bousillé le cerveau ; moi je me droguais
parce que je voulais fuir la musique. Je suis tellement branché sur la musique
que je n’arrive jamais à l’arrêter, elle
est tout le temps là, dans ma tête… Un jour, je me suis dit : je vais
quitter la musique pendant quelques temps, je vais faire retraite dans ma
chambre à coucher et me bourrer de drogues, ouais, j’ai été dans une phase
comme ça… (Brian Wilson, 1988)
Je
ne peux pas allumer ma télé sans voir des mouches sur des bébés, des hommes et
des femmes affamées qui boitillent le ventre gonflé. Je n’exagère pas, ça fait
près de quarante ans que je vois ça ! J’ai cinquante-deux ans et je ne
veux pas quitter la planète sans aider les gens qui se battent contre les
maladies et qui veulent adoucir les conditions de vie de ce putain de
« piège à rat » ! (Mike Love, 1993)
Il y avait chez lui un terrible instinct d'autodestruction. Ce
n'était pas tellement parce qu'il prenait de l'acide. C'était plutôt qu'il
avait le chic pour s'entourer en permanence de mauvaises personnes, et se
fourrer dans des situations malsaines (Tony Asher à propos de Brian Wilson dans L’'envers du rock de Nick
Kent, 1996).
Qui voudrait être Brian Wilson, assis dans son studio dans une
couverture, à manger des carottes avec ses petits pieds dans un bac à sable,
sans partir en tournée ? Fuck that ! (Noel Gallagher).
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