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Asphalt Jungle


Asphalt Jungle est un groupe de punk rock français formé en 1977. Son nom fait référence au titre original du film Quand la ville dort réalisé par John Huston. Formé en 1976 par le jeune critique rock Patrick Eudeline (vingt-deux ans), qui publie dans Best depuis l'été 1974, et le guitariste Rikky Darling à la suite d'une apparition scénique d'Eudeline mouvementée à Noisy-le-Sec (jet de canettes de Tourtel sur scène), Asphalt Jungle est l'un des premiers groupes punk français.

Biographie d'Asphalt Jungle


 

CITATIONS

 

C’est vrai, parfois je réinventais complètement certaines interviews, j’étais tellement déçu. Il y a des types que j’ai rencontrés, qui étaient tellement merveilleux, mais la plupart.... des gens comme ENO par exemple, qui m’a parlé de cybernétique pendant 1 heure.... Je ne voulais pas décevoir les kids qui croyaient à ces mecs là... Je me disais « il m’a raconté des conneries, et si j’avais été à sa place voilà ce que j’aurais dit », c’est un des trucs, qui m’a poussé à faire un groupe, parce que j’en avais marre de donner des idées aux autres, je voulais les garder pour moi... (Patrick Eudeline, 1977).


Il y a deux stades à passer dans un vrai groupe de rock, d’abord au stade de l’énergie pure, où l’on balance un truc et ensuite où l’on commence à faire des chansons, on a toujours été dans un trip chanson (Patrick Eudeline, 1977).


J’adore Richard Hell, j’adore Blondie, elle essaye de faire du Shangri-Las en 77, rien que cette idée-là me fascine, elle n’y réussit pas mais ce n’est pas grave, j’aime bien quand même (Patrick Eudeline, 1977).


J’ai écrit un livre, non par besoin d’écrire, j’aime bien écrire, mais j’avais signé un contrat, j’avais besoin de blé... ça ne me gênait pas d’écrire, et puis j’ai préféré que ce soit moi plutôt qu’un autre ! (Patrick Eudeline, 1977).


J’ai mis longtemps à comprendre qu’il était plus difficile d’écrire « Da do Ron Ron » que «  les Chants d’Adora » (Patrick Eudeline, 1977).


J’ai une haine totale pour des groupes comme Television et Talking Heads, c’est de la Pop Musique, ce n’est pas du Rock’n’Roll. Le Rock c’est le truc le plus merveilleux, le plus fragile, n’importe qui ne devrait pas avoir le droit de jouer du Rock, parce que ça a donné King Crimson en 69, ça a donné Television en 76 (Patrick Eudeline, 1977).


Je n’ai jamais galéré, je n’aime pas le mot galère, il y a trois ou quatre ans, j’écrivais sur le punk-rock, parce qu’il fallait le faire à l’époque, mais je savais que je monterais un groupe, que je ferais de la musique et quand le moment est venu, je l’ai fait, mais j’ai jamais galéré (Patrick Eudeline, 1977).


Joe Strummer est un mec merveilleux , c’est un vrai rocker ! (Patrick Eudeline, 1977).


Le rock c’est de la télévision, c’est le reflet d’une réalité quotidienne, on ne peut pas placer un discours politique dessus, un groupe comme Clash ne fait pas de discours politique il ne fait qu’exposer une réalité, Bob Dylan n’a jamais été engagé, les gens n’ont pas à plaquer une idéologie sur du rock, il y a une différence entre Country Joe et le textes des Stones, des Who ou de Dylan, un groupe de rock n’a pas à dire « Je suis marxiste » ou autre chose, il l’est peut-être, mais il n’a pas à jouer ce jeu-là. Le rock est une révolte par lui-même (Patrick Eudeline, 1977).


Le Rock, c’est un univers codé, tu rentres quand tu as 13 ans ou tu n’y rentres jamais. C’est un univers magique, complètement mythique. Dire que le rock est politique, c’est un pléonasme, c’est un acte politique par lui-même. « Twist and shout », c'est un acte politique. Les Yardbirds n’avaient pas besoin de dire qu’ils étaient contre la guerre du Viêt-Nam, ça se voyait à leurs gueules... (Patrick Eudeline, 1977).


Les groupes mods en 63 - 64, par exemple, ont mis 4 ou 5 ans avant de se faire récupérer, à arriver à King Crimson ou à Pink Floyd et le Punk a mis un an à déconner, les choses vont trop vite, maintenant, c’est dommage... Le Reggae, c’est différent, c’est comme le blues ou le R’n’B. Tu vois ce que je veux dire ! (Patrick Eudeline, 1977).


Les héros français qui me donnent vraiment le courage de faire du rock en France, ce sont des gens comme Godard, Bardot ou Françoise Hardy (Patrick Eudeline, 1977).


Lorsque j’écris que parfois, j’en ai marre du Rock’n’Roll, et qu’il faut faire croire aux Kids qu’il se passe quelque chose en France, c’est de l’ironie, c’est vrai qu’il ne s’est jamais vraiment rien passé ; le problème, qu’on a tous, c’est que vouloir vivre du Rock’n’Roll en France c’est complètement schyzo, parce que le rock c’est une culture anglaise ou américaine, écrit en anglais ou en américain, et nous en France, on voit ça en touriste (Patrick Eudeline, 1977).


Mon premier simple n’était pas lamentable ! C’est le premier disque « punk » français, la seule chose dont je suis mécontent c’est « Deconnection », pour les paroles. Il se passait trop de choses à un certain moment, on a essayé d’avoir une vue assez naïve du punk, d’être complètement dedans, c’est une chanson qui a été écrite en décembre 76, la qualité technique, je m’en fous ! Je ne renie pas cet EP, je l’aime bien... (Patrick Eudeline, 1977).


On a parlé de mon fantasme de Star... Je n’ai pas de fantasme de star ! Qu'est-ce que ça veut dire un fantasme de star !? Les Stars c’est Rod Stewart ! Je ne suis pas Rod Stewart ! J’espère pas ! (Patrick Eudeline, 1977).


Quand on lit dans les journaux « Trip punk », « Histoire Anti Rock » et que les gens téléphonent à Rock et Folk ou à Best en disant « J’ai entendu parler des Punks, comment on s’engage ? », tu ne comprends plus rien.... C’est pour ça qu’on fait du Rock.... On en a toujours fait de toute façon, parce que le punk c’est le rock ! C’est l’énergie qui prime avant tout... Une certaine pureté (Patrick Eudeline, 1977).


Sex Pistols, je les connaissais du temps où ils s’appelaient les Young Lords, il y avait Wally à la rythmique, un type qui est devenu Elvis Costello aujourd’hui et en tant que Sex Pistols, la première fois que je les ai vus, c’était au Chalet du Lac, c’était très drôle, nous avons été très peu à vraiment aimer, je me rappelle avoir complètement adoré. Des types comme Manœuvre, qui en avaient dit vraiment du mal à l’époque, se sont réveillés 6 mois après, parce qu’ils avaient l’air con avec tout ce qui se passait, moi je suis tombé raide des groupes comme Sex Pistols, Clash, c’est tout ce que j’attendais... (Patrick Eudeline, 1977).

 

 

 

 

 

 

 

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