Ce
que nous jouons, c’est la vie.
Certaines
personnes, quand elles ne connaissent pas, il est impossible de leur apprendre.
En
grande partie, ce que nous appelons “management” consiste à compliquer le
travail des gens.
Il
faut aimer pour être capable de jouer.
J'aurai
bien voulu enregistrer avec Elvis, vous seriez étonnés de ce qu'on aurait pu
faire tous les deux.
Le
rang ne confère ni privilège, ni pouvoir. Il impose des responsabilités.
Monsieur Amstrong, qu'est-ce que
le swing ? Madame, si vous avez à le demander, vous ne le saurez jamais ! (Propos attribués à
Louis Armstrong).
Un musicien noir doit toujours avoir un blanc à ses côtés pour
le protéger, quelqu’un qui dira : « Lui, c’est mon nègre ».
A
PROPOS DE LOUIS ARMSTRONG |
Dès
qu'on souffle dans un instrument, on sait qu'on ne pourra rien en sortir que
Louis n'ait déjà fait. (Miles Davis)
J’écoutais
tous les disques des vieux chanteurs de blues comme Bessie Smith et Blind Lemon
Jefferson. Et un jour j’ai découvert Louis Armstrong jouant derrière Bessie
Smith. C’était mon truc ! C’est là que tout s’est déclanché, la direction qui
serait la mienne. Louis Armstrong n’a pas cessé d’être mon idole (Harry «
Sweets » Edison, 1980).
Quand j'avais six ou sept ans, ma soeur aînée Margaret m'a amené voir Louis Amstrong. J'aimais bien la façon qu'il avait de sourire, avec ses grandes dents. Il y a des gens comme ça, on a la chair de poule quand ils jouent, et lui, il en faisait partie. On voyait bien qu'il était honnête, un mec bien, et un mec heureux ! (Angus Young, AC/DC).
Quand je
jouais avec un brass band dans la ville haute (de la Nouvelle-Orléans), Louis (Armstrong)
s’échappait de chez lui et me suivait. À cette époque, Louis me
demandait de lui montrer comment souffler dans mon cornet. Quand l’orchestre ne
jouait pas, je lui prêtais pour lui faire plaisir. Et il voulait que je lui
apprenne comment jouer le blues, « Aniball Ball », « Circus Day », « Take it
away », « Didn’t he ramble », et de tous ces morceaux, c’est le blues qu’il
préférait (Bunk Johnson, Down Beat,
juin 1939).
|