- Are you AC or DC ? - I´m neither, I´m the
lightning in between ! -
Êtes-vous AC ou DC ? -
Ni l'un, ni l'autre : je suis l'éclair entre les deux !
Ça
te garde en santé - l'alcool, les groupies cochonnes, transpirer sur scène, la
malbouffe - tout ça est très bon pour toi. (Janvier 1979)
It's a long way to the top... If
you wanna rock'n'roll
J'ai
toujours senti que je devais chanter avec une certaine insistance. Je n'ai
jamais pris de cours de chants, juste surtout de bons whiskies... J'ai eu une
période où je copiais plein de mecs, et je m'apercevais que je commençais à
avoir la même voix qu'eux. Et lorsque j'ai rejoint AC/DC, ils m'ont dit d'être
moi-même, j'ai vraiment eu carte blanche pour faire ce que j'ai toujours voulu
faire. Tu montes sur cette scène, et plus tu es exubérant, démonstratif et
chahuteur, et plus ils aiment ça. Alors je sautais sur la scène et hurlait tout
ce que je savais, parfois jusqu'au point de ne plus pouvoir parler le lendemain.
Jamais
de technique dans ma façon de jouer : juste du fun de la sincérité, du Rock
& Roll et une bonne bouteille de Whisky.
Je
connaissais leur manager, mais je n'avais jamais vu le groupe avant. Leur manager
me dit juste : « Reste ici ! je vais les chercher ». Au bout de deux minutes,
ils arrivent, et je repère tout de suite ce petit bonhomme rigolo habillé en
collégien, qui me semblait totalement fou. Je leur ai expliqué tout l'intérêt
qu'ils avaient à se débarrasser de leur guignol de chanteur : ils m'ont tout de
suite donné l'occasion de chanter pour eux. Ce que j'ai fait.
Je
n'ai pas vu mes parents depuis 3 ans, j'espère qu'ils vont me reconnaître.
La
presse musicale est complètement déphasée par rapport à ce que les gosses
veulent écouter. Ces jeunes travaillent peut-être dans une usine de merde toute
la semaine, ou alors, ils sont peut-être malheureusement au chômage. Quand le
week-end arrive, tout ce qu'ils veulent, c'est sortir et s'amuser, boire et
s'éclater. Nous, on leur donne l'occasion de faire ça.
Tout
ce qui a changé pour moi, c'est ma consommation d'alcool. Je peux maintenant me
permettre de boire deux fois plus qu'avant.
Toutes
les chansons que nous faisons sont essentiellement d'une des trois choses :
boisson, sexe ou rock'n'roll.
Bon
était comme un père pour nous. Il avait dix ans de plus que moi et il possédait
l'expérience et le savoir. S'il y avait un problème de salaire dans le groupe,
Bon prenait tout de suite l'affaire en main. S'il y avait un problème
personnel, Bon était le premier sur le coup. Il était le type qui était là au
bon moment. Quelqu'un d'unique. (Angus Young)
Bon
était le moteur d'AC/DC. C'était lui qui imposait son inspiration, qui
construisait les morceaux tels qu'ils sont sur vinyles. Lorsqu'il n'a plus été
là, ça a créé un vide immense. Il était bien plus que le chanteur du groupe.
(Robert Ellis, Photographe)
C'était
un salaud. (Rires...) Quand il voyait une fille nous tourner autour, il disait
toujours : « Angus, cette fille n'est pas ton type, elle ne te va pas ». et nuit
après nuit, on le voyait partir avec des filles qui ne m'allaient pas ! (Angus Young)
Des
types comme Bon Scott soulevaient une foule en un seul titre. Il allait droit
au but et tu prenais tout en pleine gueule. En Australie, si tu essayes de
chanter comme Bruce Dickinson, tes jours sont comptés ! Le modèle reste Bon
Scott. (Dave Gleeson, Chanteur des Screaming Jets)
J'aime
les Pistols, les Dead Kennedys, les Beatles, Kiss, Led Zeppelin et AC/DC... du
temps de Bon Scott. J'ai un peu décroché après sa mort. C'est mon héros et j'ai
eu des problèmes à cause de lui ! Quand j'étais dans Metallica, je voulais
vivre comme Bon Scott : je buvais, je voulais me battre et ça m'a coûté mon job
! Un vrai style de vie. (Dave Mustaine, ex Metallica)
L'idée
des choeurs à la fin d'Antisocial, c'est une idée qu'a eue Bon Scott. (Bernie
Bonvoisin, Interview radio Septembre 1982)
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